El Al accueille sa première hôtesse de l’air druze : Mazel Tov Merach!

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Merach Kara a grandi dans un petit village druze du nord d’Israël et, avec le soutien de sa famille, elle a décidé d’ignorer les traditionalistes de sa communauté et de poursuivre son rêve.

Merach Kara, est originaire de Daliyat al-Karmel, une bourgade druze près de Haïfa. Elle a grandi avec ses parents et ses deux frères plus âgés qui vivent maintenant à Tel Aviv. Après s’être engagée volontairement dans Tsahal et avoir terminé son service militaire, elle s’inscrit à l’université, où elle se spécialise en informatique.

Assez vite, cependant, elle s’ennuie et décide de postuler à un emploi d’hôtesse de l’air chez El Al. « Travailler et étudier en même temps était difficile, mais étudier l’informatique était un peu ennuyeux, alors j’ai décidé de réaliser mon rêve d’enfant, devenir hôtesse de l’air », dit-elle. « Lors de notre tout premier vol, à l’âge de quatre ans, j’ai tenu la main de mon père et lui ai dit : je veux être comme elle. »

Dans la culture druze, il est généralement mal vu qu’une femme prenne l’avion seule, alors imaginez les réactions face à sa volonté de devenir hôtesse de l’air. Mais Merach a rejeté ces traditions culturelles pour pouvoir réaliser son rêve. Sa famille l’a pleinement soutenue et l’a poussée à exercer la profession dont elle rêvait, quelles que soient les difficultés.

« Ils savent que mon travail est difficile… mais ils l’acceptent », dit-elle. Son père dit même qu’il admire la nature déterminée de sa fille et accepte ses choix, quelle que soit l’opinion de certains membres de leur communauté. « Merach est très courageuse et j’aime son entêtement, nous sommes fiers qu’elle ait choisi de travailler chez El Al. Je lui souhaite toute la chance du monde et je suis sûr qu’elle peut réaliser tous ses désirs« .

Il n’est jamais trop tard pour réaliser ses rêves

D’origine druze, Merach parle couramment l’arabe et l’hébreu, et c’est un atout lorsqu’elle travaille avec des clients arabophones. « Je croyais que je ne parlais pas l’arabe du tout, mais à ma grande surprise je m’en sors très bien ! J’ai rencontré une famille arabe sur l’un de mes vols et j’ai établi un lien avec ces gens grâce à la langue. Les conversations entre nous étaient fluides. Connaître d’autres langues est important, mais cela m’aide encore plus maintenant que je suis hôtesse de l’air. »

« Il n’est jamais trop tard pour réaliser ses rêves. J’espère qu’en devenant la première hôtesse de l’air druze à El-Al, je vais ouvrir la voie à de nombreuses autres femmes druzes et les aider à explorer le monde. » C’est en effet un exemple à suivre pour cette population druze, bien intégrée dans la société israélienne, mais pas toujours bien représentée dans le monde du travail.

Mazel tov et be hatslaha à cette courageuse jeune femme!

Line Tubiana

1 Comment

  1. Bravo Mademoiselle toutes mes félicitations
    Un grand Bravo aussi au gouvernement Israélien continuer comme ca

Les commentaires sont fermés.