Gino le Juste, champion cycliste et sauveur de juifs

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Au moment où Mussolini instaure les lois raciales fascistes de 1938, le cycliste Gino Bartali gagne son premier Tour de France et entre en résistance.


Mussolini en personne lui a demandé de participer à la grande compétition sportive afin d’asseoir la supériorité italienne, après la victoire de l’équipe nationale lors de la Coupe du monde de football qui se déroule également en France. Mais Bartali, s’il obtempère, ne fait pas le salut fasciste lors de sa victoire au Parc des princes, contrairement aux footballeurs qui arborent le maillot noir…

S’il ne peut s’opposer frontalement au Duce, Gino va mener dans le plus grand secret des actes de résistance dès 1943, alors que les rafles et les assassinats contre les Juifs s’intensifient suite à l’invasion allemande. Le campionissimo va acheminer à bicyclette de faux papiers, cachés dans le cadre de son engin, à ceux qui ont trouvé refuge dans des couvents, parfois à plus de 300 kilomètres de sa résidence Toscane…


Bartali, également dit « Gino-le-pieux » pour sa dévotion à Sainte-Thérèse de Lisieux, n’a jamais évoqué ses actes de son vivant. Une action qui lui aura permis de sauver près de 800 Juifs.

Avec Philippe Bordas, écrivain, Pierre Carrey, journaliste, Jean-Pierre Favéro, historien, Jean-Pierre de Mondenard, médecin du sport, et Alberto Toscano, journaliste.

Un documentaire de Stéphane Bonnefoi. Réalisé par Anne Perez-Franchini. Prise de son : Jean-André Gianecchini. Mixage : Eric Boisset. Documentation et recherche internet : Annelise Signoret. Avec la collaboration de Thibaut Téranian.

Bibliographie :

Source franceculture