Une banque israélienne suspend une employée qui a fait l’éloge d’Hitler

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La banque Hapoalim a déclaré que Tushiya Eshkol Shalom, qui a tweeté « Hitler est roi, c’est une chance qu’il n’y ait pas six millions de Bennetts et de Lapids », restera suspendu jusqu’à ce qu’une enquête disciplinaire soit achevée.

La banque Hapoalim a suspendu dimanche une employée qui avait posté sur Twitter des messages haineux contre l’ancien Premier ministre Naftali Bennett et diverses personnalités de gauche après qu’un rapport d’enquête eut révélé son identité. Tushiya Eshkol Shalom, qui travaille au siège de la Banque Hapoalim, a été citée samedi dans un reportage de la Douzième chaîne sur les utilisateurs de médias sociaux qui publient en ligne des contenus incendiaires et incitant à la violence.

« Pour le bénéfice de ceux qui n’ont pas encore vu et entendu la racaille, Toshiya Eshkol Shalom. Ce sont le visage et la voix du mal. Une machine à poison incarnée. »

Eshkol Shalom a été suspendue pour ses publications sur Twitter, dans lesquelles elle écrivait, entre autres : « Un missile est en route vers le terroriste Bennett », « Bennett, Dieu brûlera tes enfants, Amen » et « Hitler est roi, heureusement qu’il n’y a pas six millions de Bennett’s et de Lapid’s. »

Bank Hapoalim a commenté la question et a déclaré qu’elle « condamne les déclarations qui constituent une incitation à la haine, ainsi que les conduites qui vont apparemment à l’encontre du code d’éthique de la banque et de ses valeurs ». La banque a un code d’éthique que ses employés doivent signer, et le personnel est passible de licenciement s’il le viole. Bank Hapoalim estime qu’Eshkol Shalom a violé plusieurs sections de ce code et a décidé d’ouvrir une enquête disciplinaire à ce sujet. Eshkol Shalom restera suspendue jusqu’à ce que l’enquête soit terminée, a indiqué la banque.

« Il y a une manifestation contre Bank Hapoalim, suite à l’article d’Omri Maniv, dans lequel il était révélé qu’un des employés de la banque avait répandu des propos incendiaires et haineux sur les réseaux. Des citoyens menacent de quitter la banque si elle ne licencie pas Toshia Eshkol suite à ses activités sur les réseaux. »

Le code de la banque stipule également que les employés ne doivent pas mener d’activité politique dans ses installations pendant les heures de travail, ni utiliser les biens de la banque pour promouvoir des objectifs politiques ou des intérêts personnels. Cependant, le reportage de Channel 12 News n’a pas précisé si Eshkol Shalom avait utilisé les ordinateurs de la banque pour publier ses tweets.

Line Tubiana avec haaretz