La Baignoire, le restaurant à l’avant-scène de la cheffe Cécile Lévy

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La cheffe Cécile Lévy est installée dans son restaurant depuis un peu plus d’un an. Un joli lieu discret qui fait pourtant beaucoup parler de lui. Il ne nous en fallait pas plus pour nous intriguer et plonger dans cette… Baignoire !

C’est un restaurant qui est avant tout un petit lieu calme. Et l’on est même surpris tellement le calme vient après la tempête bruyante des Grands Boulevards tout proches.

Nappes blanches, bougeoirs argentés, quelques tables. Si ce n’est pas un mouchoir de poche, c’est un joli napperon, joliment posé, que ce petit restaurant au nom facétieux : La Baignoire. Mais tout cela n’est qu’en apparence. Au sous-sol, une salle voûtée permet au restaurant de s’allonger de quelques mètres carrés.

Installé depuis un peu plus d’un an à quelques pas de la station Bonne Nouvelle, La Baignoire est la maison de la cheffe Cécile Lévy, citoyenne du monde depuis quelques années entre Tel-Aviv et Paris.

Après avoir fait les beaux jours du restaurant Tekés, la cheffe revendique clairement une cuisine d’auteur et même, d’autrice. Avec, à la carte, plusieurs plats à partager, Cécile Levy cherche avant tout à faire connaître tout ce qu’elle a appris et gouté avec le temps pour réellement proposer,  aujourd’hui, « sa » cuisine. Et sa cuisine, c’est un métissage personnel : Cuisine méditerranéenne, cuisine levantine, cuisines asiatiques… elle crée des « petits ponts » entre chaque pour n’en faire plus qu’une, la sienne. Les techniques sont françaises, les saveurs sont internationales.

Sur le menu, on évite les appellations rocambolesques pour aller au plus simple : THON ROUGE, MAQUEREAU, BOEUF… C’est une cuisine qui part avant tout d’un produit pour le sublimer avec quelques jolies associations et parfois des plus surprenantes. Qui aurait pu prévoir que l’encornet allait si bien avec la nectarine lors de notre venue ? Qui aurait pu dire que le thon rouge et la pastèque formeraient un aussi merveilleux mariage d’amour ?

Dans chaque plat, la magie n’est pas tant dans les associations audacieuses que dans quelque chose de très « gastronomie française » qu’est la sauce. Chaque plat à sa sauce, Cécile Lévy ne conçoit pas un plat autrement. Et le client s’en régale à chaque fois, avec la ’hallah qui l’accompagne. Ce petit pain traditionnel juif est un véritable bonheur gourmand…

Dans un avenir plus ou moins éloigné, Cécile Lévy aimerait que le restaurant devienne encore plus petit, plus confidentiel, plus intime… « sur mesure » nous confie la cheffe dans un sourire mystérieux. Nous n’en saurons pas plus…

Au fait, pourquoi « La Baignoire » ? C’est tout simplement le nom qu’avait le premier restaurant de la maman de l’associé de Cécile Lévy, Paul Ottavioli.

Une bien jolie histoire en quelque sorte à tous les niveaux…

Fred Ricou 

Source 7detable