Une femme brûle 10 000 NIS pour désinfecter les billets du COVID-19

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Une femme âgée a littéralement « cramé » plus de 10 000 shekels de loyers pour tenter de les désinfecter du COVID-19, a-t-on appris jeudi.

« Cette semaine, j’ai collecté les loyers en liquide pour un montant de milliers de shekels », a-t-elle écrit à la Banque d’Israël. « Craignant le coronavirus, je n’ai touché ces billets de banque qu’avec des gants et naïvement, je les ai mis dans un bol en plastique avec de l’eau de Javel et les ai chauffés au micro-ondes pour les désinfecter. J’ai quitté la cuisine et suis immédiatement revenue, sentant quelque chose de brûlé : les billets ».

« Je ressens une grande culpabilité car c’est de l’argent qui ne m’appartient pas. Je suis une citoyenne loyale et j’ai perdu de l’argent ne m’appartenant pas. Sans solution, je rembourserai par un chèque personnel dudit montant, et remplacerai les billets abîmés. Cela me désole et j’ai encore plus de mal à traverser ces jours difficiles, recluse à la maison, avec mes problèmes financiers. J’ai une pension mensuelle qui n’est pas élevée. »

L’affaire a été transférée au Département des devises de la Banque d’Israël pour enquête, et la dame, après vérification des billets brûlés, a été remboursée de la totalité de la somme.

« J’ai appris ma leçon », a déclaré la femme au personnel de la banque. « Je continuerai de faire partie du comité des locataires, mais je ne chaufferai plus les billets ni au micro-ondes ni autrement. » La Banque d’Israël a déclaré en réponse qu’elle continuerait à fournir au peuple israélien des services monétaires.

Il est théoriquement possible de transférer le COVID-19 par l’argent. Les espèces circulent souvent pendant des années et, par conséquent, il est très elles peuvent être couvertes de germes au fil du temps. Ainsi, en février 2020, pendant les premiers mois de la pandémie, les banques chinoises ont commencé à désinfecter les espèces avant qu’elles ne soient remises en circulation, selon CNBC. Cependant, il est très peu probable d’attraper COVID-19 au contact des billets, comme l’a noté une étude universitaire.

Line Tubiana avec ynet

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