Encore deux arnaqueurs français écroués par la police israélienne

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Après l’arrestation de deux françaises pour «escroquerie» présumée aux masques de protection FFP2, les autorités israéliennes ont annoncé jeudi 23 avril avoir épinglé deux autres ressortissants français pour tentative de fraude sur des sociétés alimentaires basées en France.

«Les deux suspects se sont fait passer pour des responsables de ces sociétés et demandé des transferts d’argents importants sur leurs comptes bancaires», a indiqué la police israélienne dans un communiqué, sans détailler l’identité des deux prévenus ni élaborer sur le mécanisme précis de la fraude présumée. L’arrestation a été effectuée à la demande des autorités françaises et a «permis d’éviter de graves dommages financiers à plusieurs sociétés françaises», car les complices tentaient de frauder depuis Israël des sociétés en France, selon la police.

Les deux suspects, dont la garde à vue a été prolongée, habitent Raanana, ville du centre d’Israël où vivent de nombreux Franco-israéliens. «Ce sont des gens qui profitent d’une situation de crise, avec le coronavirus, pour frauder, pensant que ce sera plus facile», a dit à l’AFP Micky Rosenfeld, porte-parole de la police israélienne. Il a confirmé qu’il s’agissait bien de la seconde affaire d’arnaque présumée impliquant des citoyens français en Israël depuis le début de la pandémie.

«La police continuera de faire ce qu’il faut»

Deux Françaises, suspectées d’escroquerie à la vente de masques de protection FFP2 à des sociétés en France, avaient été arrêtées la semaine dernière en Israël, avaient annoncé les autorités israéliennes et le procureur de la République de Rennes (France). Agées de 37 et 70 ans et appartenant à une même famille, elles avaient été interpellées par la police israélienne à Netanya, ville au nord de Tel-Aviv où vit une importante communauté française. Ces deux femmes sont «suspectées d’être à l’origine de cette escroquerie à la vente de masques FFP2 et de gel hydroalcoolique sur le territoire français», avait indiqué le procureur Philippe Astruc.

Source lefigaro