Six mois après l’attaque du Hamas contre Israël, Joann Sfar publie un roman graphique « Nous vivrons », que l’auteur et dessinateur qualifie d’ « enquête sur l’avenir des Juifs ».
Ce livre, ce sont 500 pages dessinées en 80 jours, dans le sillage immédiat de l’attaque du Hamas contre Israël, le 7 octobre 2023. C’est une sorte de journal intime, de reportage graphique, couché sur le papier, habité d’une forme d’urgence. Les pages se suivent de manière torrentielle. La réalité de ces six derniers mois se déploie en cascade de souvenirs personnel, d’émotions parfois contradictoires, parfois d’incompréhension. « J’ai arrêté tous mes autres projets », raconte Joann Sfar.
Joann Sfar : « Ce qui m’intéresse, c’est transmettre l’égarement des gens dont j’ai fait le portrait. » ➡️ https://t.co/37jUEnViNm@joannsfar publie « Nous vivrons », un roman graphique présenté comme une « enquête sur l’avenir des Juifs ». Interview (23′).#Le710Inter #BD #JoannSfar pic.twitter.com/7eP1I6K9pD
— France Inter (@franceinter) April 16, 2024
Il publie un roman graphique « Nous vivrons, enquête sur l’avenir des Juifs », aux éditions Les Arènes : « Je me suis mis à dessiner le réel, à faire des portraits. Je suis parfois saturé par les opinions, l’éditorialisation du réel. J’ai eu besoin de voir des gens et d’utiliser le vocabulaire de « Tintin reporter », c’est-à-dire voir des gens et les faire parler », poursuit l’auteur de bande dessinée.