Vêtus de sombre avec des masques chirurgicaux
«Ceux-ci ont alors été menacés verbalement par une militante antisioniste [… ]. Devant leur refus de céder à ses menaces en arrêtant leur collage, celle-ci est revenue avec un groupe de cinq personnes. Ces derniers se sont mis à frapper les trois étudiants et les mettre au sol aux cris de “fascistes sionistes”», décrit l’UEJF dans un communiqué.
Les six agresseurs – identifiés comme deux femmes et quatre hommes, pour certains vêtus de sombre avec des masques chirurgicaux – ont également arraché les cabas et les affiches des trois membres de l’association juive pour les jeter sur un chantier.
Aucune interpellation n’a pu avoir lieu
Le jeune militant de l’UEJF, étudiant en droit à Strasbourg, a pu se détacher du groupe pour se réfugier dans un commerce encore ouvert d’où il a appelé la police. Quand les forces de l’ordre sont arrivées sur place, les assaillants s’étaient déjà éparpillés. Aucune interpellation n’a pu avoir lieu.
Les trois militants, ainsi que l’Université de Strasbourg ont déposé plainte. L’enquête, confiée à la Sûreté départementale, se poursuit pour tenter d’identifier les auteurs de ces brutalités. Les images des caméras de vidéosurveillance, installées aux entrées du campus, devront notamment être exploitées.
« Chaque matin de nouveaux tags sur les murs de l’université »
«Les conséquences» des violences sur les trois jeunes gens «ont été constatées par la médecine de ville et la médecine légale », précise le président de l’Université de Strasbourg, Michel Deneken. Souhaitant «que l’enquête avance au plus vite», il «condamne avec la plus grande fermeté cette agression antisémite».