Le plan de libération des otages proposé par Israël au Hamas

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Selon le média américain Axios, Israël a proposé au Hamas, à travers la médiation du Qatar et de l’Egypte, une pause de deux mois dans les combats et les raids à Gaza en échange de la libération de tous les otages.

Une pause de deux mois dans les combats et les raids à Gaza en échange de la libération de tous les otages. Voilà ce qu’a proposé Israël a proposé au Hamas, à travers la médiation du Qatar et de l’Egypte, selon le site américain Axios. Cette proposition dévoilée lundi entraînerait une deuxième trêve après celle d’une semaine qui avait permis la libération d’une centaine d’otages, transportés à Gaza lors de l’attaque sans précédent du 7 octobre, en échange d’au moins 240 prisonniers palestiniens écroués en Israël. Or selon les autorités israéliennes, sous pression des familles pour accepter un accord de libération, 132 otages sont toujours dans la bande de Gaza, dont 28 seraient morts.

La proposition de l’Etat hébreu prévoit le retour en Israël des otages vivants et des dépouilles en plusieurs phases dont la première comprendrait des femmes et des hommes âgés de plus de 60 ans, selon Axios. Suivraient ensuite les femmes soldats, les hommes âgés de moins de 60 ans mais qui ne sont pas militaires, les soldats israéliens masculins, puis enfin les dépouilles d’otages.

Dans le cadre de ce plan, Israël et le Hamas devaient s’entendre à l’avance sur le nombre de prisonniers palestiniens libérés en échange de chaque otage selon sa catégorie, puis négocier le nom de chaque Palestinien, poursuit Axios. Selon les informations du site américain, les responsables israéliens semblent être prêts à libérer un nombre important de prisonniers palestiniens si le Hamas acceptait cette offre. Ils admettent que si l’accord était mis en œuvre, les opérations de l’armée israélienne à Gaza seraient bien moindres en ampleur et en intensité après la pause de deux mois des combats.

Les Israéliens prudemment optimistes

Ce plan ne prévoit cependant pas la fin de la guerre Israël/Hamas, ni même une solution politique à plus longue échéance. Il prévoit en revanche un redéploiement des soldats israéliens hors des principales villes de Gaza ainsi que le retour graduel des centaines de milliers de personnes déplacées du nord vers le sud de Gaza pour tenter d’échapper aux violences.

Les médiateurs qatariens et égyptiens tentent depuis des semaines de combler les écarts entre les parties afin de progresser vers un accord. Des responsables américains ont déclaré à Axios que parvenir à un tel accord pourrait être la seule voie pouvant conduire à un cessez-le-feu à Gaza. Deux responsables israéliens sollicités par le média américain ont affirmé que le cabinet de guerre israélien avait approuvé il y a dix jours les paramètres de cette nouvelle proposition d’accord sur les otages. Ces responsables israéliens, qui attendaient une réponse du Hamas, se montrent prudemment optimistes quant à la capacité de réaliser la signature de cet accord dans les prochains jours.

La parution de cet article d’Axios intervient alors que le premier conseiller du président américain Joe Biden pour le Moyen-Orient, Brett McGurk, se rend cette semaine en Egypte et au Qatar. Le Wall Street Journal avait avancé dimanche que les Etats-Unis, l’Egypte et le Qatar tentent de convaincre Israël et le Hamas de s’accorder sur la libération des otages sur une période de 90 jours en échange notamment d’un retrait israélien de Gaza.

Source lexpress

1 Comment

  1. Ce n’est pas nouveau, malgré ce que le Monde a essayé de faire croire : la défense du retour des hébreux chez eux. Bien avant Munich ( 1976) où les jeux auraient normalement dus être stoppés – les silences pesants en 1967 – 1973 et jusqu’à ce jour où les interprétations des évènement sont quasi toujours au détriment d’Israël….. L’antisémitisme ( aujourd’hui pour des raisons autres que la désinformation 1ère concernant Yéchou l’hébreu) ancré est bien vivant et tenace malgré les larmoiements hypocrites, Jusqu’à mettre certains juifs sur leurs bancs de conciliabules.
    UN HOMME – UN PEUPLE — UN PAYS — Extrait d’un de mes récits : Une jeune fille, née dans une famille catholique, et qui vit dans un contexte religieux pratiquant les évènements essentiels du Catholicisme, se retrouve un jour devant l’obligation, pour l’équilibre de son esprit et de sa conscience, de bousculer sa vie, en se reconnaissant le droit et le devoir d’avouer son désaccord à l’enseignement dispensé par un prêtre, convaincu et convaincant pour tous ceux qui voient en lui, l’homme de paix, ce qu’il essaie, sincèrement d’être, cherchant à mener ses ouailles vers celui qu’un certain Saül se présentant comme Paul aux yeux du Monde occidental, désigna comme le fils de Dieu, un homme reconnu ensuite par les Chrétiens comme étant le seul et unique Dieu de l’univers, allant, de ce fait, à l’encontre de l’idée d’un créateur, esprit illimité, invisible, et Seul décideur, pour donner une divinité à un humain, cet homme né au sein du peuple hébreu, tout en ôtant, gommant de la finalité d’un message, celui de la spécificité du dit messie.

    En ce qui concerne le contexte géographique, et le récit « dit » biblique de l’enseignement reçu, la curiosité d’Élisa, personnage central de la narration qui va suivre, lui permet déjà d’établir les comparaisons indispensables à une bonne compréhension du Christianisme (religion fondée sur l’enseignement, la personne, et la vie de Jésus Christ), savoir, entre la base historique des documents hébraïques, et les écrits ultérieurs à la Bible, les évangiles et les épîtres de Paul, rajoutés, selon ses déductions, pour s’accaparer la priorité de la reconnaissance de Dieu, mais d’un Dieu construit par l’homme (!!!) puisque d’une entité divine incommensurable, des êtres humains vont vouloir partager ce créateur invisible, inconnu et intouchable, en Père d’un seul fils matériel, et Saint-Esprit.

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