Ancien danseur dans la célèbre scène du film culte avec Louis de Funès, le grand passionné Henri Sztanke propose de présenter la richesse des danses israéliennes.
Passionné de danses israéliennes depuis son enfance, Henri Sztanke a participé à la célèbre danse du film Les aventures de Rabbi Jacob. Il n’a jamais cessé de les pratiquer et de les enseigner à Paris.
Un coup de cœur pour Pont-l’Évêque
Henri Sztanke est né à Paris en 1948 d’un père polonais et d’une mère allemande d’origine polonaise. Rescapé des abominations nazies qui décimeront leurs familles respectives, le jeune couple s’était rencontré en Allemagne en 1946. Une fois marié, il part s’installer à Paris où, quelques années plus tard, leur jeune fils Henri effectuera de brillantes études d’ingénieur et fera carrière à la RATP.
Le temps de la retraite ayant sonné et après un détour non satisfaisant par le Sud de la France, Henri et Ariane, son épouse, ont décidé de s’installer finalement à Pont-l’Évêque voici un peu plus d’un mois.
La danse israélienne en filigrane
Parallèlement à sa vie professionnelle et familiale, Henri n’a jamais cessé de pratiquer la danse israélienne, apprise dès l’âge de sept ans dans un patronage puis dans les colonies de vacances, tous de culture juive non religieuse. Il découvre la richesse de sa culture d’origine, son histoire, l’hébreu, ses danses et ses chants.
Avec quelques amis danseurs et chanteurs, le mouvement de jeunesse auquel il participe crée en 1965 la troupe « Kol Aviv ». Elle participera à moult galas, fera la première partie d’Enrico Macias à l’Olympia et sera même invitée au Grand Échiquier, l’émission télévisuelle et culturelle phare animée alors par Jacques Chancel.
Un hasard cinématographique
Très renommée dans sa discipline, la troupe « Kol Aviv » retiendra l’attention en 1973 de Gérard Oury alors en préparation du film Les aventures de Rabbi Jacob avec Louis de Funès.
C’est ainsi qu’Henri Sztanke se retrouvera aux premières loges de la cultissime scène de la danse hassidique. La troupe dissoute, Henri a continué de pratiquer et de donner des cours de danse à Paris. « Je suis né dedans et dans que j’aurai mes deux jambes, je ne pourrai pas la quitter comme ça. »
Un monde joyeux et diversifié
« Le folklore israélien est un folklore composite, une variété très large issu du monde entier, entre l’Orient et l’Europe de l’Est, avec des musiques très joyeuses », détaille Henri en évoquant les danses hassidiques mais aussi yéménites et l’Hora, la danse nationale roumaine.
Une richesse qui a intéressé la MJC qui propose d’en faire découvrir les pas variés, mais simples, avec des rythmes musicaux différents, le temps de deux séances. Et, pourquoi pas, d’en faire un atelier régulier dès la rentrée de septembre ?
Bonne chance pour cette nouvelle belle aventure à Henri avec qui j’ai partagé la scène quelques années durant à l’époque Kol Aviv…