Alors que des voleurs tentaient de piller le site archéologique israélien de Horvat Maaravim, des inspecteurs de l’Unité de prévention des vols de l’Autorité israélienne des antiquités s’y sont précipités et ont atteint l’entrée de la grotte sans être repérés, attrapant les intrus la main dans le sac.
Ils étaient à la recherche d’un trésor qui, selon un mythe bédouin, aurait été enfoui au fond d’un puits ottoman. Les pillards se sont finalement fait surprendre par l’Unité de prévention des vols de l’Autorité des antiquités d’Israël, comme celle-ci le révèle dans un communiqué du 17 novembre 2022, alors qu’ils avaient pénétré une grotte du site archéologique protégé de Horvat Maaravim, près de Rahat (sud de l’Israël). Les trois voleurs d’Antiquité avaient été surpris en train de s’approcher des lieux mardi en début de soirée, et ont finalement été pris en flagrant délit par les autorités alors qu’ils creusaient le puits antique, le dégradant par la même occasion.
Le vol et la dégradation de sites archéologiques, un délit
Les suspects, âgés d’une vingtaine d’années, ont finalement été arrêtés avec l’aide de la police des frontières et du personnel de sécurité de la municipalité de la ville, indique le communiqué. L’un d’entre eux aurait déjà été arrêté et inculpé pour une infraction similaire en 2020. L’occasion pour l’Autorité des antiquités d’Israël de rappeler qu’endommager un site archéologique est considéré comme une infraction pénale dans le pays, passible d’une peine pouvant aller jusqu’à cinq ans d’emprisonnement. D’autant plus que l’organisme voit une recrudescence des activités de vol d’antiquités « après la chaleur estivale », parfois motivées par des rumeurs boiteuses.
En France également, la « destruction de sites et de vestiges archéologiques » ainsi que le « vol de mobilier archéologique » peuvent entraîner des peines pouvant aller jusqu’à dix ans d’emprisonnement et 150.000 € d’amende, selon le code du patrimoine.