Une pièce en bronze vieille de 1 850 ans découverte sur une plage israélienne

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Au fond de la mer, une récente fouille menée par l’Unité d’archéologie marine de l’Autorité des Antiquités d’Israël a révélé de la monnaie frappée sous le règne de l’empereur Antonin le Pieux, au IIe siècle de notre ère.

C’est une pièce vieille de 1.850 ans où figure la déesse de la lune qui a été découverte au large de la ville côtière d’Haïfa, en Israël. De la monnaie rare en bronze, qui a été débusquée dans les eaux par l’Unité d’archéologie marine de l’Autorité des antiquités d’Israël (Israel Antiquities Authority).

Une pièce romaine de l’époque d’Antonin le Pieux

Sur la pièce, exceptionnellement bien conservée, figure le portrait de la déesse de la lune Luna, avec en dessous le signe du Cancer. La médaille fait ainsi partie d’une série de treize pièces, dont douze représentants les différents signes et une autre la roue complète du zodiaque.

Selon les spécialistes, elle aurait été frappée durant le règne de l’empereur romain Antonin le Pieux (138-161 apr. J.-C.) à Alexandrie, en Égypte. Elle porte plus précisément la date « année 8 », comme la huitième année de sa gouvernance (144 ou 145). Contrairement à ses prédécesseurs, le souverain n’était pas militaire et traitait les crises étrangères par l’intermédiaire de gouverneurs provinciaux. Il est même connu comme étant l’un des « cinq bons empereurs », qui ont marqué l’apogée de la période de « Pax Romana », « paix romaine ».

Préserver les découvertes archéologiques perdues dans la mer

Pour les archéologues, les découvertes faites en mer ne font que confirmer les liens qui existaient durant l’Antiquité entre les différents pays de la Méditerranée. « C’est la première fois qu’une telle pièce est découverte au large des côtes d’Israël, explique dans un communiqué du 25 juillet 2022 Yaakov Shavit, directeur de l’unité en charge de ces recherches, et c’est un ajout rare à la collection des trésors nationaux. »

Par ailleurs, elles soulignent l’importance du travail d’enquête réalisée dans la zone pour « localiser, documenter, rechercher et préserver les sites d’antiquités et les découvertes anciennes — des biens culturels qui sont menacés par l’accélération du développement marin », écrivent les chercheurs.

Source geo