Le Limougeaud Aurélien Chapeau est jugé dès ce mercredi 26 janvier pour entreprise individuelle terroriste, notamment un projet d’attentat contre une synagogue à Limoges.
C’est l’un des premiers procès de l’ultra droite en France pour « entreprise individuelle terroriste ». Ce mercredi 26 janvier, Aurélien C. est jugé à Paris. Cet ancien militaire de 38 ans a été arrête en mai 2020 par la Direction Générale de la Sécurité Intérieure (DGSI). Chez lui, les enquêteurs avaient trouvé des armes et des explosif, fabriqués par ses propres soins. Aurélien Chapeau. travaillait à ce moment-là dans la sécurité privée et était un proche du mouvement des gilets jaunes.
Une synagogue de Limoges visée ?
C’est sur internet que les forces de l’ordre ont repéré l’individu. L’homme naviguait sur des sites de suprémacistes blancs et ne cachait pas son admiration pour des terroristes d’ultra-droite comme Brenton Tarrant, l’homme qui avait assassiné 51 Musulmans à Christchurch en Nouvelle-Zélande en 2019. Les enquêteurs avaient décidé d’interpeller le Limougeaud notamment après la publication sur internet d’une photo présentant un homme armé et porteur d’un masque à gaz. Cet individu avait déjà été condamné, en mai 2019 à quatre mois de prison ferme pour des menaces à l’encontre de membres de l’association SOS Racisme Les potes en Limousin.
Lors de ce procès, Aurélien Chapeau est notamment soupçonné d’avoir voulu commettre contre la communauté juive notamment des synagogues dont l’une était localisée juste à côté de chez lui. Depuis 2017, onze enquêtes ont été ouvertes pour des menaces d’attentats d’individus de l’ultra-droite, six enquêtes sont encore en cours et 52 personnes sont mises en examen.