Samuel Goujon a été déféré ce samedi et mis en examen, notamment pour injure publique en raison de l’origine, de l’appartenance à une ethnie, une race ou une religion. Son site, qui n’est désormais plus consultable, était dans le viseur de balancetonantisemite.
Il recensait sur le site antisémite « Ils sont partout », et sous couvert d’anonymat, des personnes juives, ou présentées comme telles, du monde médiatique, culturel, politique. Selon nos informations, confirmées par le parquet de Paris, Samuel Goujon, 36 ans, l’homme qui se cachait derrière ce site reprenant le nom du journal collaborationniste « Je suis partout », a été placé en garde à vue, et déféré ce samedi – après une enquête menée par les policiers de la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP).
Il a été mis en examen notamment pour injure publique à raison de l’origine, de l’appartenance à une ethnie, une race ou une religion, provocation publique à la discrimination, à la haine, à la violence et provocation publique à commettre des atteintes volontaires à la vie. Celui qui est par ailleurs titulaire d’un master en informatique de l’École centrale de Paris, obtenu en 2010, a été placé sous contrôle judiciaire.
Les codes de l’extrême droite
Le site en question affirmait établir « un recensement dûment vérifié de personnalités françaises et internationales ». Reprenant les codes de l’extrême droite, il les présentait sur une infographie, souvent accompagnée d’une photo de la personne ciblée.
Enfin une reaction de la justice .
Bravo ,débarassons nous de ces individus malfaisants
JM