Israël entend rouvrir complètement ses frontières aux touristes déjà vaccinés contre le coronavirus à partir du mois de juillet.
Les candidats au voyage devront toutefois avoir reçu l’un des vaccins approuvés tant par les agences sanitaires de l’Union européenne (EMA) que des États-Unis (FDA) et présenter un test PCR négatif avant le départ. À leur arrivée, ils seront soumis à un test sérologique.
Il y a quelques semaines, les autorités israéliennes avaient annoncé que l’Etat hébreux accueillerait à nouveau à partir du 23 mai les voyages en groupe car ce type de visites sont plus faciles à suivre. Lors d’une conférence de presse mardi à Tel Aviv, le ministre du Tourisme, Orit Farkash-Hacohen, a annoncé que les voyageurs individuels seraient à nouveau les bienvenus à partir de juillet car il est temps de tirer profit de l’avantage qu’offre Israël « en tant que destination saine et vaccinée », a expliqué le ministre. L’idée est de mettre en place des campagnes à grande échelle à Dubaï, Londres et New York – où de nombreux résidents ont également déjà été vaccinés – pour attirer les voyageurs en Israël.
Le tourisme, enjeu économique
Très vite après le début de la pandémie, Israël a en effet presque complètement fermé ses frontières et les étrangers n’ont été autorisés à entrer dans le pays que dans des cas exceptionnels. Cependant, le tourisme est d’une grande importance économique pour Israël, qui a été durement touché par la crise sanitaire. Le pays de neuf millions d’habitants a rapidement vacciné ses citoyens. Plus de quatre mois après le début de la campagne de vaccination, plus de la moitié de la population a déjà été complètement vaccinée. Ce qui se remarque également dans le nombre de nouvelles infections qui ont fortement chuté.