L’artiste a ré-enregistré son titre emblématique de 1980 « Biko » avec plusieurs musiciens, comme Angélique Kidjo, Yo-Yo Ma, the Cape Town Ensemble, Sebastian Robertson, et le bassiste Meshell Ndegeocello.
British singer #PeterGabriel cited a rise in racism in #Israel for political gains as a partial reason for re-recording his 1980 protest classic #Biko.https://t.co/k5UsKQbZd5
— The Jerusalem Post (@Jerusalem_Post) February 14, 2021
Il s’agit d’un projet qui s’inscrit dans le cadre de l’initiative « Playing for Change’s Song Around the World« . La vidéo a été produite par Sebastian Robertson et Mark Johnson.
Peter Gabriel a choisi de reprendre cette chanson qui rend hommage à l’activiste Steve Biko pendant l’apartheid en Afrique du Sud. Il avait été assassiné alors qu’il était en prison en 1977. Le chanteur a confié au Rolling Stone magazine que ce titre était toujours lourd de sens aujourd’hui : « Bien que la minorité blanche du gouvernement sud-africain soit éteinte aujourd’hui, le racisme que l’apartheid représente et qu’on retrouve aujourd’hui partout dans le monde n’a pas disparu. »
Jusque là, rien à dire, puis soudain Peter Gabriel s’engage sur le racisme aujourd’hui, et le voila qui d’un coup, d’un seul, tombe bien bas dans notre estime, mêlant Israël aux pays racistes : « Le racisme et le nationalisme gagnent en puissance, malheureusement. En Inde, en Birmanie, en Turquie, en Israël et en Chine, le racisme est délibérément exploité à des fins politiques. »