Israël : découverte d’une forteresse vieille de 3000 ans au Golan

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Une forteresse datant de l’époque du roi David a été découverte par des archéologues israéliens sur le plateau du Golan. Une pierre gravée et une statuette ont également été mises au jour.

Des archéologues israéliens ont levé le voile mercredi sur une forteresse datant d’environ 3.000 ans, découverte sur le plateau du Golan occupé, et qui aurait été érigée par des alliés de l’ancien roi David. Cette forteresse en pierre de basalte a été exhumée près de la colonie juive de Hispin, sur la partie du plateau syrien du Golan occupée par Israël depuis 1967, dans le cadre de fouilles menées avant la construction sur place d’un nouveau quartier résidentiel.


Selon Barak Tzin, qui a dirigé les fouilles pour l’Autorité israélienne des antiquités, cette structure, dont une partie a été présentée mercredi à la presse, s’étire sur environ 1.000 m2. Sur le site, les archéologues ont aussi trouvé une pierre sur laquelle était gravée des personnages à cornes étirant leurs bras, et la statuette d’une femme tenant un instrument de musique qui semble être un tambour.

Cette découverte s’apparente à des artéfacts trouvés sur un autre site, celui de Bethsaïde, « lié à la capitale du royaume de Geshur », établi près du lac de Tibériade, sur l’actuel plateau du Golan, au temps du roi David, personnage biblique considéré comme l’un des fondateurs de l’ancien Etat israélite.

« Nous commençons seulement à redécouvrir le Golan »

Il s’agit de la « première » forteresse de cette période découverte sur le plateau du Golan, selon les Antiquités israéliennes et d’une « nouvelle pièce au puzzle » permettant de décrypter les relations entre le royaume du roi David et ses alliés locaux de Geshur.

« Nous commençons seulement à redécouvrir le Golan », a affirmé sur place M. Tzin, selon qui la recherche future va peut-être permettre d’avoir une représentation des frontières du royaume de Geshur. « Nous pensons (que ce royaume) s’étendait jusqu’en Syrie », a-t-il ajouté.

Les recherches archéologiques restent un sujet sensible en Israël et dans les Territoires palestiniens où les résultats de travaux sont parfois utilisés par des associations ou partis politiques pour asseoir leurs revendications sur des lieux de mémoire ou des terres disputées.

Source geo

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