Scarlett Johansson avait en 2014 préféré Sodastream aux BDS, et claqué la porte chez Oxfam. Aujourd’hui, c’est l’actrice la mieux payée au monde.
La campagne odieuse que Scarlett a dû affronter en 2014
En janvier 2014, Scarlett Johanssonn est la cible d’une violente campagne orchestrée par les acharnés du BDS. Leur fureur est à son comble depuis que l’actrice est l’égérie de la campagne de pub de Soda Stream, marque de soda israélienne dont l’usine se trouvait alors à Maale Adumim.
Elle est également mise en cause par OXFAM dont elle est l’une des ambassadrices, et qui a rajouté ces quelques mots à sa bio en ligne : « Oxfam respecte l’indépendance de ses ambassadeurs. Cependant Oxfam estime que les entreprises qui opèrent dans les colonies contribuent au maintien de la pauvreté et au déni des droits des communautés palestiniennes, que nous travaillons à soutenir. Oxfam s’oppose à tout commerce avec les colonies israéliennes, qui sont illégales en vertu du droit international. Nous avons fait connaître notre position à Mme Johansson et nous sommes maintenant engagés dans un dialogue sur ces questions importantes. »
Après un silence qui a fait monter la température de ses détracteurs, Scarlett Johansonn publie dans les colonnes du Huffington Post une mise au point qui envoie péter Oxfam et tous les BDS du monde :
» Bien que je n’aie jamais voulu être porte-parole d’un quelconque mouvement social ou politique, dans le cadre de mon affiliation à SodaStream, compte tenu du bruit fait autour de cette décision, je tiens à tirer les choses au clair.
Je reste partisane de la coopération économique et l’interaction sociale entre un Israël démocratique et la Palestine. SodaStream est une entreprise qui n’est pas uniquement préoccupée par l’environnement, mais qui s’engage également à bâtir un pont pour la paix entre Israël et la Palestine, en employant des voisins travaillant côte à côte, recevant un salaire égal, les mêmes avantages et les mêmes droits.
C’est ce qui se passe au quotidien dans leur usine de Ma’ale Adumim. Dans le cadre de mes efforts comme ambassadeur pour Oxfam, j’ai été témoin des progrès réalisés quand les communautés se réunissent, travaillent côte à côte et se sentent fières du résultat de ce travail à tous les niveaux : la qualité de leur produit et l’environnement de leur travail, le salaire qu’ils apportent à leurs familles et les prestations qu’ils reçoivent.
Je crois en une consommation responsable et au besoin de transparence et je pense que les consommateurs feront leur propre choix éclairé en fonction de ce qui est bon pour eux. Je soutiens le produit de SodaStream et je suis fière du travail que j’ai accompli en tant qu’ambassadrice à Oxfam depuis plus de 8 ans. Même c’est un effet secondaire de ma campagne SodaStream, je suis heureuse que la lumière soit faite sur cette question et je souhaite qu’un plus grand nombre de voix s’élève pour contribuer à une solution qui permettra dans un proche avenir de voir deux états vivre en paix. »
Les destins divergents d’Oxfam et de Scarlett
En février 2018, Oxfam se trouve sous les feux de l’actualité pour un scandale sexuel d’une ampleur indescriptible. Juste 2 titres de l’actualité vous en donneront une idée : « Oxfam : la presse britannique parle d’un scandale sexuel plus important que l’affaire Weinstein » (Le Monde), «Une ex-directrice de l’ONG Oxfam dénonce une culture de l’abus sexuel» (RFI).
Pendant ce temps, la carrière de Scarlett s’est envolée, elle collectionne les succès, son dernier film sur Netflix, Marriage Story, cartonne, et elle l’actrice la mieux payée du monde.
Regardez ce reportage publié par brut et applaudissez !!!
Line Tubiana
Qu’a t elle a reprocher à son président ?
Cher ou chère Lapalice
Scarlett Johansson a peut-être son idée sur B. Netanyahu (sûrement même !). Ici, elle ne fait que répondre aux observations d’Oxfam, qui, semble-t-il, ne l’a pas encore virée (pourquoi donc ?)
Tandis que les journalistes « bien intentionnés », à commencer par Piotr Smolar, le correspondant du « Monde » à Jerusalem, ne s’intéressent et, par contre-coup ne nous intéressent qu’aux « malheurs » des voisins arabes des Territoires occupés et, naturellement, aux abus de l’armée israélienne dans ces territoires et aux exactions des « colons » juifs extrémistes, Scarlett Johansson nous informe de l’action de très nombreux groupes arabe-israéliens qui oeuvrent ensemble au développement de cette bande de terre où il y a tant à faire.
Lapalice, ne regardez pas la télévision française : elle ne fait que de vous enfumer !