L’école juive de Cannes inaugurée par le grand rabbin de Tel Aviv

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Le nouveau bâtiment Jenny-Dagul, qui accueille maternelles, primaires et collégiens depuis la rentrée dernière à Cannes, a été officiellement dévoilé, dimanche 30 juin, en présence du grand rabbin Meir Lau.
« Evenou shalom alerhem! » C’est par ce chant, repris par les convives, que le rabbin de Cannes et sa région, Mendel Matusof, a accueilli, dimanche après-midi, devant les locaux de la rue Louis-Nouveau, Yisrael Meir Lau.

Ancien « enfant de Buchenwald » et grand rabbin d’Israël de 1993 à 2003, celui qui est actuellement grand rabbin de Tel Aviv a fait le déplacement jusqu’à Cannes pour célébrer l’événement. À savoir? L’inauguration officielle de l’extension de l’école juive Jenny-Dagul, qui accueille, depuis la rentrée dernière, élèves de maternelle, primaire et collège sous le même toit.

4 enfants en 1989, 140 aujourd’hui

Pour l’occasion, chaises, podium, ballons de baudruche et sono étaient installés dans la rue, pour faire patienter les près de 200 convives rassemblés, entre enfants, parents, représentants religieux – venus de toute la région et plus encore – et élus.

Après avoir paraphrasé Nelson Mandela, en rappelant que « l’éducation est l’arme la plus puissante qu’on puisse utiliser pour changer le monde » et rappelé la devise de l’école, « Viser toujours plus haut » [mise en pratique avec cet étage supplémentaire], le rabbin Mendel Matusof en a profité pour retracer les grandes heures de l’école juive de Cannes.

De la création, en 1989, avec les quatre élèves du boulevard d’Alsace, à l’arrivée, en 2007, à Louis-Nouveau, jusque, donc, aujourd’hui, où ce sont désormais 140 élèves, de la maternelle au collège, qui fréquentent le même site. Tout ça par la grâce des généreux contributeurs et ceux qui ont écrit l’histoire de l’école. Le rabbin n’a, d’ailleurs, pas manqué de rendre hommage, en présence de leurs proches, à Marc Lascar, ancien directeur, et à Jenny Dagul , dont l’école porte le nom.

Avant que l’assistance ne se lève pour le grand rabbin Meir Lau, visiblement ému et surpris par « cet accueil si chaleureux ». Venu de Tel Aviv, il a rappelé, en anglais – avec un petit interlude dans la langue de Molière, le temps d’un « merci beaucoup » – que « tout commence avec l’éducation. Une chose ne changera pas: le passé. La seule chose qui peut et doit, parfois, changer, c’est le futur! »

Source nicematin