Quand Israël rend à sa propriétaire libanaise un singe fugueur

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Entre les deux pays toujours en guerre, l’affaire était assez sérieuse pour que l’ONU intervienne: récupéré côté israélien, le singe Tachtouch a été restitué à sa propriétaire au Liban, une religieuse française, par l’intermédiaire de la force des Nations unies.

Tachtouch, un singe du genre guenon, a échappé il y a plusieurs jours à sa maîtresse, sœur Béatrice Mauger, fondatrice d’un ermitage catholique à Al-Qaouzah, dans le sud du Liban, juste de l’autre côté de la frontière avec Israël. «Tachtouch, reviens à l’Arche de la paix, s’il te plaît. Les enfants du Liban qui sont en vacances t’attendent avec de bonnes bananes», a lancé la religieuse sur son compte Facebook dans un anglais hésitant.

Pendant ce temps, Tachtouch, se jouant du lourd dispositif de sécurité déployé le long de la frontière pour arrêter les hommes, était repéré en différents endroits côté israélien. Jusqu’à la fin de son escapade transfrontalière.


«Nous avons attrapé le “singe libanais”, il est en bonne santé», a publié jeudi sur Facebook la «Yodfat Monkey Forest», une sorte de parc pour singes dans le nord d’Israël. Il aura fallu cinq jours d’une traque menée par trois femmes «avec détermination, amour et foi», du lever au coucher du soleil, ajoute-t-elle dans une vidéo montrant l’animal dans une cage à l’arrière d’une voiture. Tachtouch a été remis vendredi aux forces de l’ONU pour être rendu à ses propriétaires au Liban.

Avec jdm