Les écoles Cagouillet et Anatole-France vont passer en regroupement. Il devrait prendre le nom de Simon Veil, selon la volonté du maire.
Michel Gourinchas l’a annoncé jeudi soir en Conseil municipal : une école Simone-Veil va voir le jour à Cognac. En réalité, il ne s’agit pas à proprement parler d’une nouvelle structure, mais de la fusion de deux.
Anatole-France et Cagouillet devraient en effet passer sous la forme d’un regroupement. L’Education nationale a émis l’idée, qui devrait se concrétiser à la rentrée prochaine. Le but est simple : équilibrer les effectifs. En effet, avec 168 enfants dans dix classes, Anatole-France est au bord de la saturation. À l’inverse, Cagouillet ne compte que 107 élèves dans quatre classes et a perdu un poste à la dernière rentrée en raison d’effectifs à la baisse. » L’idée, c’est de mieux répartir les effectifs et sauver une école qui se vide, résume Nathalie Lacroix, adjointe au maire chargée de l’éducation. À la prochaine rentrée, nous pourrions mettre les CP et CE1 à Cagouillet, et les autres niveaux à Anatole-France. »
Et ce qui n’était qu’un projet va bel et bien se concrétiser. Car la mairie croyait, jusqu’à présent, qu’il fallait un vote favorable des deux conseils d’école. Or, l’Education nationale est la seule décisionnaire. Et visiblement, l’institution prépare activement cette fusion pour la rentrée 2019.
Il y aura donc bel et bien un nouveau regroupement à Cognac. Michel Gourinchas a donc pris la décision de l’appeler Simon-Veil. « Quand elle est morte, Noël Belliot a proposé de lui dédier une rue. J’ai trouvé l’idée bonne mais nous n’avons plus de rue sans nom. Alors baptiser une école, c’est symbolique, dans cette époque où l’antisémitisme revient. La qualité de Simone Veil et de ses combats, c’est quelque chose de fort. »