Une place dénommée Henri Schilli, résistant et rabbin de Montpellier

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Philippe Saurel, maire de la Ville et président de la Métropole, en présence d’Alain Goldman, Grand Rabbin, représentant de la famille Schilli, de Haïm Korsia, Grand Rabbin de France, de Joël Mergui, président du Consistoire Central et de Alain Zylberman, président du Consistoire de Montpellier, ont dénommé la place Henri Schilli (1907-1975), située, en face de l’hôtel de Ville, au croisement de l’avenue Germaine Tillion, du chemin de Moularès et de l’avenue Albert Dubout.

Cette dénomination vient ainsi saluer la mémoire de celui qui fut de 1940 à 1943, rabbin de Montpellier et de la région. Ses activités de résistant ayant été repérées par les forces d’occupation allemandes, Henri Schilli s’installe à Valence afin de poursuivre ses différentes missions. Ses fonctions d’aumônier l’amènent à servir dans les camps de personnes déplacées de la zone Sud. Il leur apporte une aide tant matérielle que spirituelle, fait sortir des camps de nombreux prisonniers et participe à sauver des nombreux enfants en les plaçant dans des familles non-juives.

Après la guerre, il devient rabbin de la synagogue Chasseloup-Laubat à Paris puis est nommé directeur du séminaire israélite de France et aumônier des Éclaireurs Israélites de France. Il est ensuite Grand Rabbin de France par intérim de 1952 à 1955 et participe à la direction d’oeuvres sociales comme l’Oeuvre de secours aux enfants. En 1974, Henri Schilli est nommé officier de la Légion d’honneur avant de s’éteindre l’année suivant.

Source e-metropolitan