Recevoir 500 000$ et garder son fils : voici comment Meir Kin conçoit le get

Yisrael Meir Kin a finalement refusé de donner à son épouse le get promis, prétendant que ce précieux acte rabbinique n’attendait plus qu’elle depuis 10 ans.

Pourri un jour, pourri toujours. Revenons aux basiques de cette histoire, et vous pourrez juger ce Meir Kin soutenu quand même par mal de commentaires sur les réseaux sociaux.

En 2000 un employé épouse une business woman : aide médical VS directrice de société immobilière. Très vite leur couple bat de l’aile et en janvier 2005 le couple se sépare, et en 2007 le divorce civil est prononcé. Madame vit à New York et Monsieur à Los Angeles. Et la le chantage commence : Monsieur l’escroc veut bien donner le get à son épouse, si, en dépit du jugement civil, elle lui alloue une somme de 500 000£ et la garde de leur fils unique.

On sait bien que souvent hélas, la remise du get est soumise par des maris escrocs à des conditions pécuniaires qui dépassent l’imagination. Pourquoi ce get a-t-il la moindre valeur devant les tribunaux rabbinniques : c’est juste une tentative de braquage en col blanc, digne de la mafia, déshonorant cette institution de divorce religieux.

Malgré son attitude crapuleuse, il trouve une seconde épouse et des rabbins ressemblant plus à des truands qu’à des hommes de foi, et se remarie, en toute illégalité le jeudi 20 mars 2014. Combien ce couple a-t-il donné à la confrérie, d’ailleurs désavouée presque partout, pour être mariés? Cérémonie bidon, au milieu d’une foule de vrais juifs hostiles et furieux : mais Kin est comme ça, il s’en fout. Il n’y a que le pognon qui l’intéresse, et le pognon est chez sa femme Lonna.

Quand au décès de sa mère il se retrouve face au Rav David Lau, qui n’a rien à voir avec les fripouilles qui ont permis la bigamie, il cède dans un premier temps. Mais comme Kin n’a peur de rien, il renie l’accord passé avec le rabbinat prétextant que ce ne sont que des mensonges, se répand en chouinements sur Youtube au lieu de se cacher dans un trou à rat, et encore les rats valent mieux que lui.

Cette histoire est symptomatique de ce problème de divorce et de de get. Beaucoup de personnes outrées par ce scandale ont posé deux questions sur les réseaux sociaux :

• comment peut encore tolérer ces chantages, ces extorsions dignes de la pègre
• pourquoi le rabbinat ne peut-il pas se substituer à l’époux ou à l’épouse dans l’attribution du get

Retirer au protagoniste gangster cette prérogative quand il refuse de se soumettre, cela reste finalement l’unique solution pour la fin rapide de ces scandales à répétition.

Line Tubiana