« C’est très beau ce qui se passe ici les amis, c’est vraiment très beau. » Gad Elmaleh était de passage au sanctuaire de Paray-le-Monial ce jeudi 21 juillet. Un moment simple, joyeux et lumineux.
Gad Elmaleh n’avait pas hésité lors de son dernier spectacle à faire l’éloge des catholiques dans leur manière d’organiser les funérailles ainsi que dans leur liturgie. Jeudi 21 juillet, c’est au sanctuaire de Paray-le-Monial, animé par la communauté de l’Emmanuel, qu’il est intervenu lors d’une session OCH (Office chrétien des personnes handicapées) où il s’est rendu à titre personnel. Une intervention dont quelques minutes ont été filmées par l’une des participantes et diffusées sur Instagram. « C’est très beau ce qui se passe ici les amis, c’est vraiment très beau », lance Gad Elmaleh en préambule.
« Si je devais résumer Paray, je raconterais une histoire qui m’est arrivée tout à l’heure. J’étais en train de parler avec quelqu’un qui m’expliquait l’histoire de Paray, j’étais très intéressé de comprendre cet endroit qui est assez unique, assez magique, assez fort », raconte-t-il. Deux jeunes filles passent alors et lui font signe. « On a pris un moment pour discuter et presqu’en m’excusant – j’ai grandi dans une famille juive – j’ai dit à cette jeune fille après qu’elle m’ait parlé de sa foi : « Tu sais moi je suis juif ». Elle m’a regardé et m’a dit avec un grand sourire : « Et moi musulmane » ». « Paray c’est chaud ! », finit-il par lancer.
Après un chaleureux échange avec les personnes rassemblées, Gad Elmaleh, fidèle à son humour, essaye de se mettre à la place des prêtres présents. « Il essaye de nous piquer notre boulot », imagine-t-il en souriant. Et d’imiter un autre : « Il est sérieusement en train de cheminer ». Reprenant à la fin un ton plus sérieux il finit par dire : « Je vais vous laisser sur ces mots et vous dire à quel point je suis très heureux et très ému. J’ai beaucoup ri et beaucoup pleuré, c’est rare dans une journée d’un artiste. Je n’oublierai jamais cette expérience parmi vous. Merci de m’accueillir en frère, parce que vous voyez, il n’y a que ça qui compte ». Et de conclure : « Marchons ensemble, soyons ensemble ! ».