L’entrepreneur criblé de dettes, Eldad Peri, assassiné à Rehovot

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Eldad Peri, un entrepreneur immobilier de 44 ans, a été assassiné à Rehovot vendredi matin devant une synagogue de Rehovot après la prière du matin, a annoncé la police.

Un homme à moto attendait Peri alors qu’il sortait de la synagogue, lui a tiré dessus à plusieurs reprises et s’est enfui des lieux. Les tentatives des ambulanciers paramédicaux pour réanimer Peri ont échoué et il a été déclaré mort sur les lieux.


Peri possédait une société immobilière et avait rencontré de graves difficultés financières forçant une déclaration de faillite. Eldad Peri a donc laissé derrière lui des dettes de centaines de millions de shekels, une série de poursuites pour de l’argent évaporé dans ce qui ressemblait à une pyramide de Ponzi, des paiements disparus de tous les comptes, et autres escroqueries.

Le groupe Peri et Peri lui-même avaient des dettes d’un montant total de 330 millions de shekels. En octobre, une enquête de la KAN a révélé que lorsque l’entreprise de Perry a été forcée de cesser ses activités, de nombreux clients qui avaient investi leurs économies avec lui se sont retrouvés sans les appartements qu’ils avaient rêvé de posséder.

Néanmoins, Peri a continué à mener sa vie normale, du moins en apparence, même après avoir été mis en faillite. Ses principaux biens étaient une maison à Rehovot, un loft dans lequel vivait son ex-femme, une berline Jaguar et un SUV Mercedes. La Jaguar a été vendue et des requêtes ont été déposées auprès du tribunal de district central pour la réalisation des autres actifs. La maison et le loft seront prochainement présentés aux acheteurs intéressés, après quoi une vente aux enchères aura lieu. La Mercedes, qui a plusieurs années, sera également proposée à la vente. On estime que tous ces actifs rapporteront aux liquidateurs nommés lors de la mise en faillite, un total d’environ 9,5 millions de shekels, loin d’être suffisant pour apaiser les créanciers.


Or durant ses années fastes, le patrimoine et les revenus de Peri étaient à la mesure de son escroquerie : des bureaux de luxe dans les tours Azrieli à Tel Aviv, une publicité massive, des investissements dans des clubs de football, des salaires énormes pour des managers bien connus, des apparitions lors de conférences d’affaires, etc., le tout afin de donner l’image d’un homme d’affaires qui jouait dans la cour des grands.

Le montant phénoménal de ses dettes, et l’incapacité de la justice à les récupérer, donnent à penser que son assassinat est un règlement de compte, ou plutôt un avertissement pour ceux qui voudraient se livrer à des escroqueries en masse, et la police ne négligera certainement pas cette option.

Line Tubiana avec globes

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