Arrestation en Israël d’un homme en cavale depuis 6 ans pour refus de guet

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L’un des hommes les plus recherchés d’Israël pour son refus de guet a été arrêté par la police la semaine dernière, après une longue traque.

Il y a sept ans, Ronen Vital a fui pendant une audience d’un tribunal rabbinique et a littéralement disparu, après avoir refusé d’accorder le divorce à sa femme, Orly. Il a été appréhendé dans le sud de Tel-Aviv grâce à des efforts considérables et des centaines d’heures de surveillance et d’enquête, que sa femme ne doit pas à la police, mais à l’organisation Yad La’isha, qui défend les femmes dont les maris refusent d’accorder le guet.

La personne qui a localisé Vital était un détective privé engagé par l’organisation, qui l’a repéré assis dans une voiture garée dans le sud de Tel-Aviv. Il a immédiatement informé la directrice de Yad La’isha, Pnina Omer, qui, à son tour, a alerté les forces de l’ordre, ce qui a entraîné l’arrestation de Vital 15 minutes plus tard, bien qu’il ait initialement refusé de s’identifier. Le lendemain, il est resté en détention au tribunal rabbinique de Jérusalem.

L’épouse de Vital a été une « agunah », terme utilisé pour décrire la situation juridique d’une femme dont le mari refuse de lui accorder guet, pendant sept ans, incapable de se remarier. Les deux époux ont eu quatre enfants ensemble.

Vital a commenté avec émotion cette arrestation : « C’est incroyable de penser qu’il a vécu littéralement sous notre nez pendant toutes ces années, à moins d’une heure de chez nous. J’espère seulement qu’il reviendra à la raison et mettra fin à ce chapitre douloureux, pour le bien de tout le monde, y compris de lui-même. »

Remerciant le grand rabbin David Lau et son bureau pour leur soutien, ainsi que les officiers de police qui ont participé à cette arrestation, l’avocate au tribunal rabbinique et avocate civile de Yad La’isha, Tehila Cohen, a déclaré que cette affaire devrait être un signal, « que chaque agresseur doit savoir que nous ne nous reposerons pas et ne garderons pas le silence jusqu’à ce que chaque femme contrainte de vivre dans ces mariages forcés soit libérée. Nous continuerons à faire tout ce qui est en notre pouvoir légal pour rendre cela possible.  »

Line Tubiana avec israelhayom