Alors qu’Unilever a annoncé la fin de la commercialisation des glaces Ben & Jerry’s dans les territoires palestiniens occupés, le premier ministre d’Israël a menacé le géant de l’agroalimentaire de « graves conséquences ». Cette décision « de boycotter Israël » est une « action anti-israélienne claire ».
« Il y a de nombreuses crèmes glacées, mais nous n’avons qu’un pays »
Tel Aviv est remontée contre Unilever. Israël a menacé le géant de l’agroalimentaire de « graves conséquences » après le boycott de Ben & Jerry’s. « Du point de vue de l’Etat d’Israël, cette action aura de graves conséquences notamment sur le plan juridique », a affirmé Naftali Bennett, selon un communiqué de son bureau, précisant qu’il s’était entretenu avec Alan Jope, le patron d’Unilver. Le Premier ministre israélien considère cette décision « de boycotter Israël comme une action anti-israélienne claire ».
Dans un communiqué publié lundi, la filiale d’Unilever a déclaré: « Nous pensons qu’il n’est pas compatible avec nos valeurs que les glaces Ben & Jerry’s soient vendues dans les territoires palestiniens occupés ». « Nous avons un partenariat de longue date avec les détenteurs de notre licence qui fabriquent nos glaces en Israël et les distribuent dans la région », ajoute Ben & Jerry’s, qui a toutefois décidé de ne pas renouveler l’accord de licence qui expire en fin d’année prochaine.
Over 30 states in the United States have passed anti-BDS legislation in recent years. I plan on asking each of them to enforce these laws against Ben & Jerry’s. They will not treat the State of Israel like this without a response.
— יאיר לפיד – Yair Lapid🟠 (@yairlapid) July 19, 2021