Les nouvelles affaires de DSK au Maroc

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Dix ans après le scandale du Sofitel, Dominique Strauss-Kahn poursuit différents combats au Maroc et s’engage pour les enfants, rapporte Atlasinfo.

Après s’être retiré de la vie politique par la force des choses – et le scandale du Sofitel dont tout le monde se souvient encore aujourd’hui –, Dominique Strauss-Kahn a radicalement changé de vie, et même de pays. L’ex-homme politique de gauche, que l’on disait en bonne voie pour devenir le prochain président de la République, est installé au Maroc avec sa nouvelle épouse Myriam L’Aouffir. Avec elle, il copilote l’ONG MekkiL, qui vient en aide aux mères et aux enfants démunis au Maroc.

Avec MekkiL, DSK vient d’ailleurs de lancer à Marrakech une opération baptisée Jamais sans mon alarme, en collaboration avec l’ONG Al Karam, pour lutter contre les violences faites aux enfants, rapporte le site Atlasinfo.


« Moi qui ai toujours pensé que toutes les actions devaient venir du haut vers le bas, je m’aperçois qu’en réalité l’action des associations et des ONG de toute nature sur le terrain est absolument essentielle », a déclaré l’ex-directeur du Fonds monétaire international.

Un biopic sur la vie de DSK en préparation

L’actualité de DSK ne s’arrête pas à ses actions humanitaires. L’ex-homme politique est à la tête de Parnasse International, une société de conseil qui lui a permis de récolter pas moins de 21 millions d’euros entre 2013 et 2018, révélait L’Obs en février 2020. DSK travaille principalement avec des hommes politiques africains, comme Denis Sassou-Nguesso, président du Congo depuis plus de vingt-trois ans. Ses conseils sont très demandés par les dirigeants africains.


Mais le point culminant de son année 2021 sera sans doute le documentaire qu’il prépare sur sa vie et qui devrait sortir à l’automne. Dans ce biopic, qu’il a lui-même annoncé en décembre dernier, Dominique Strauss-Kahn entend notamment donner sa « version des faits qui ont marqué (son) retrait de la vie politique », car, jusque-là, « d’autres s’en sont chargés à (sa) place ». « L’heure est venue de m’exprimer. »

Source lepoint