A voir cette semaine à la télé

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Cette semaine vous pourrez voir trois programmes très intéressants, un sur l’Algérie et deux sur la Shoah. Je ne vous parle que des chaînes accessibles à tous, pour le reste, les sources ne manquent pas….

Les pieds-noirs d’Algérie : une histoire française

Ce documentaire propose de retracer l’histoire de ceux qui ont eu 10 ans en 1940. Une génération qui s’est construite dans une époque d’exception : 650 000 orphelins, 120 000 jeunes délinquants, 90 000 enfants égarés pendant l’exode, 11 500 enfants juifs déportés. Entre la collaboration et la Résistance, l’expérience enfantine de la guerre a longtemps été tue. Loin de les avoir épargnés, la brutalité du conflit a jeté des bambins dans le chaos des années sombres. Placés au cœur du projet de régénération du maréchal Pétain, mis au travail par nécessité, confrontés à la faim, à la mort, à la déportation, les enfants de la guerre ont été les boucs émissaires d’un pouvoir totalitaire.

Réalisé par Jean-François Delassus – Diffusé sur France 5 le 28 mars 2021, à 17:10

39-45: la guerre des enfants

Ce documentaire propose de retracer l’histoire de ceux qui ont eu 10 ans en 1940. Une génération qui s’est construite dans une époque d’exception : 650 000 orphelins, 120 000 jeunes délinquants, 90 000 enfants égarés pendant l’exode, 11 500 enfants juifs déportés. Entre la collaboration et la Résistance, l’expérience enfantine de la guerre a longtemps été tue. Loin de les avoir épargnés, la brutalité du conflit a jeté des bambins dans le chaos des années sombres. Placés au coeur du projet de régénération du maréchal Pétain, mis au travail par nécessité, confrontés à la faim, à la mort, à la déportation, les enfants de la guerre ont été les boucs émissaires d’un pouvoir totalitaire

Réalisé par Julien Johan et Michèle Dominici – Diffusé sur France 4 Dimanche 28 mars 2021 à 23h00 et Mardi 06 avril 2021 à 00h40

Le catalogue Goering – Une collection d’art et de sang

Hermann Goering a fait main basse sur plus d’un millier d’œuvres d’art. Ce documentaire fouillé retrace l’histoire de la collection du numéro deux du régime hitlérien, composée notamment de pièces volées en France à des collectionneurs juifs.

« Quand je trouve quelque chose, cela me reconnecte avec mes grands-parents que je n’ai jamais connus. Je touche ce qu’ils ont eux-mêmes touché, je tiens dans les mains ce qu’ils ont aimé. » Pour l’Américain Simon Goodman comme pour les Français Alain Monteagle ou Lionel Salem, trois ayants droit de familles juives dont les collections d’art ont été confisquées par Vichy sous l’Occupation, retrouver des œuvres qui ont appartenu à leurs ascendants représente le combat de leur vie. L’exhumation en 2015, dans les Archives diplomatiques françaises, d’un catalogue constitué pour Hermann Goering, le numéro deux du régime hitlérien, a relancé ces dernières années la question des spoliations nazies pendant la Seconde Guerre mondiale. Rédigé sur un banal registre d’épicier, le livret faisait partie de l’importante documentation sur la récupération des œuvres d’art volées accumulée jusqu’à sa mort, en 1980, par Rose Valland, la conservatrice du Jeu de Paume, musée par lequel ont transité, dans le Paris occupé, les collections privées confisquées par Vichy à leurs propriétaires juifs. L’inventaire des œuvres détournées pour son compte par Hermann Goering, qui court de 1933 à 1943, précise leurs conditions d’acquisition. Les pièces représentatives de l’art européen sur lesquelles le criminel de guerre a fait main basse vont des primitifs hollandais et flamands aux grands noms de l’art moderne, pourtant considéré par les nazis comme « dégénéré ». Plus d’un millier d’œuvres au total qui furent réunies par Goering dans son pavillon de chasse de Carinhall, dans le Brandebourg. Une résidence somptuaire où l’avide dignitaire nazi recevait ses amis, et qu’il fit dynamiter devant l’avancée des troupes soviétiques en 1945, non sans avoir entassé une partie de son butin dans les wagons de quatre trains de marchandises.

Prédation nazie 

Au travers de la frénésie de collectionneur dont fit preuve, tout au long du IIIe Reich, Hermann Goering, Laurence Thiriat (Venise, l’insolente) plonge dans les arcanes de la prédation nazie sur le marché de l’art pendant la Seconde Guerre mondiale. Convoquant les éclairages d’historiens, parmi lesquels Jean-Marc Dreyfus, coauteur du film et auteur du Catalogue Goering – Les Archives diplomatiques (Flammarion, 2015), et de conservateurs de musées, ce documentaire fouillé retrace avec d’abondantes archives le parcours du dignitaire nazi, l’histoire de sa collection ainsi que les recherches entreprises pour recouvrer des œuvres par trois descendants de collectionneurs spoliés.

Réalisé par Laurence Thiriat – Diffusion le lundi 29 mars à 00:00 – Disponible en Replay du 21/03/2021 au 26/04/2021