Peter Gabriel rejoint le BDS Waters sur ses vieux jours, et c’est dommage…

Abonnez-vous à la newsletter

L’artiste a ré-enregistré son titre emblématique de 1980 « Biko » avec plusieurs musiciens, comme Angélique Kidjo, Yo-Yo Ma, the Cape Town Ensemble, Sebastian Robertson, et le bassiste Meshell Ndegeocello.


Il s’agit d’un projet qui s’inscrit dans le cadre de l’initiative « Playing for Change’s Song Around the World« . La vidéo a été produite par Sebastian Robertson et Mark Johnson.

Peter Gabriel a choisi de reprendre cette chanson qui rend hommage à l’activiste Steve Biko pendant l’apartheid en Afrique du Sud. Il avait été assassiné alors qu’il était en prison en 1977. Le chanteur a confié au Rolling Stone magazine que ce titre était toujours lourd de sens aujourd’hui : « Bien que la minorité blanche du gouvernement sud-africain soit éteinte aujourd’hui, le racisme que l’apartheid représente et qu’on retrouve aujourd’hui partout dans le monde n’a pas disparu. »

Jusque là, rien à dire, puis soudain Peter Gabriel s’engage sur le racisme aujourd’hui, et le voila qui d’un coup, d’un seul, tombe bien bas dans notre estime, mêlant Israël aux pays racistes : « Le racisme et le nationalisme gagnent en puissance, malheureusement. En Inde, en Birmanie, en Turquie, en Israël et en Chine, le racisme est délibérément exploité à des fins politiques. »

Le racisme serait donc selon lui limité à ces 6 pays. Bizarre. Exit l’esclavage en Lybie, le racisme d’état en Algérie, le racisme féroce en Russie et en Ukraine, le négationnisme qui veut réécrire l’histoire de la Pologne, et j’en passe et des meilleurs.
Peter Gabriel qui n’a rien sorti depuis 2002 aurait mieux fait de s’abstenir de cet aparté politique, incomplet et erroné, en fait il aurait mieux fait de la boucler et de se contenter de faire ce qu’il sait faire : chanter.
Line Tubiana avec jpost