Mort de Maurice Cling, déporté à Auschwitz alors qu’il était collégien à Paris

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Rescapé des camps d’Auschwitz et de Dachau, Maurice Cling, déporté alors qu’il était collégien à Paris, a été toute sa vie un témoin infatigable de cette période sombre.

Maurice Cling, témoin inlassable des atrocités de la Shoah, vient de mourir. Arrêté dans sa classe de 4e à Paris, à l’Ecole Lavoisier, dans le 5e arrondissement, le jour de son 15ème anniversaire, le 4 mai 1944, il avait été ensuite déporté à Auschwitz.

La marche de la mort jusqu’à Dachau

Avec son frère aîné, Willy, âgé d’à peine 17 ans, sa mère, Simone, 41 ans et son père, Jacques, 50 ans, il est interné à Drancy puis déporté le 20 mai 1944.

Dès l’arrivée au centre de mise à mort, ses parents sont immédiatement assassinés dans les chambres à gaz. Il parvient à tenir avec le soutien de son frère Willy (17 ans) dont il est séparé lors d’une sélection en octobre. Il ne le reverra plus.

Seul, il trouve pourtant la force de survivre jusqu’à l’évacuation d’Auschwitz en janvier 1945, puis à celle de Dachau en avril où il a été transféré. Il est finalement libéré par une unité américaine dans le Tyrol autrichien.

Vie à Paris

Puis vient le retour à Paris où il retrouve ses grands-parents, sa tante et son cousin qui n’ont pas été déportés.

 Maurice Cling a ensuite eu quatre fils. Il est devenu professeur d’anglais et universitaire, spécialiste de linguistique.

Source actu