Le boulevard Mike Brant, du nom de la star vedette des années 70, a été inauguré ce mercredi dans la ville israélienne de Haïfa, par des représentants de la mairie.
Bien qu’Israélien, le chanteur Mike Brant est resté méconnu dans sa patrie. Mais, 45 ans après sa mort survenue à l’âge de 28 ans, les choses pourraient un peu changer. Véritable légende en France dans les années 1970, l’artiste a depuis mercredi un boulevard à son nom dans la ville portuaire d’Haïfa (nord), où il est enterré.
Découvert par Sylvie Vartan
Né en 1947 à Chypre de parents juifs polonais, dans un camp britannique pour nouveaux immigrants illégaux en Palestine, il grandit à Haïfa et se lance dans la chanson après son service militaire. Remarqué par Sylvie Vartan lors d’une tournée en Iran avec la troupe dans laquelle il évolue, Mike Brant se rend en France où il devient rapidement une vedette.
Son interprétation de la chanson Laisse moi t’aimer est un tube international et sa carrière explose avec des titres régulièrement au hit-parade des radios en France, comme C’est ma prière et Dis lui. Le 25 avril 1975, Mike Brant meurt suite à une chute, vraisemblablement volontaire, du 6e étage d’un immeuble du XVIe arrondissement de Paris.
Ce n’est pas la première fois que les fans tentent de le faire connaître dans son pays. En Israël, un film documentaire : Mike Brant-Laisse moi t’aimer, lui a été consacré en 2002 ainsi que la pièce de théâtre Mike en 2008. Mais aucune rue n’avait été nommée en son souvenir jusqu’à la décision de la mairie d’Haïfa en mars dernier.
Son frère, Tzvika Brant, 70 ans, a confié ne « pas comprendre pourquoi il a fallu tellement de temps pour qu’il y ait une rue à son nom en Israël ». « Je suis très ému aujourd’hui », a-t-il ajouté. Il avait déjà pu, un peu, se consoler en 2018 lorsqu’une place au nom de l’artiste avait été inaugurée à Paris, près de son ancien domicile.