Narbonne : un marocain condamné à 9 ans de prison après avoir menacé les Juifs

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Vendredi à Narbonne, un ressortissant marocain d’une trentaine d’années à été condamné à neuf ans de prison pour, notamment, « apologie du terrorisme » et « violences ». Il a en outre écopé d’une interdiction définitive de séjour sur le territoire français.

Vendredi, le tribunal correctionnel de Narbonne (Aude) a condamné un homme d’une trentaine d’années à neuf ans de prison. Le prévenu a notamment été reconnu coupable d’”apologie du terrorisme” et de “violences”.

Mercredi, ce ressortissant marocain venu adolescent en France avec sa famille avait été appréhendé à Lézignan-Corbières, près du domicile familial, alors qu’il proférait des insultes antisémites. Le Figaro ajoute qu’il appelait également à la prière dans la rue.

Antisémitisme et violences : le prévenu nie avoir tenté de prendre l’arme d’un militaire

Le trentenaire s’était ensuite jeté sur les deux gendarmes venus procéder à son interpellation, en les menaçant de mort. Lors de son procès, il s’est défendu de ses propos contre les Juifs : “C’est ma façon à moi de chanter et je le fais dans un quartier où il n’y a que des musulmans”. L’homme a de même nié avoir tenté de s’emparer de l’arme d’un militaire durant l’altercation.

Le procureur Marie-Agnès Joly a pour sa part déclaré que “ce type de propos sont devenus le trait du terrorisme qui frappe notre pays”, et d’avoir ajouté que le prévenu constitue “un profil inquiétant, un homme radicalisé que sa famille ne reconnaît pas”.

Une possible radicalisation en prison

La mère et l’un des frères de l’accusé ont évoqué une possible radicalisation de ce dernier durant un séjour en prison. Revenu au domicile familial en début de mois après l’avoir quitté il y a une dizaine d’années, l’homme aurait notamment, selon ses dires, vécu dans les rues parisiennes.

Alors que douze ans de prison avaient été requis à son encontre, le trentenaire a donc écopé d’une peine de neuf ans. Celle-ci est assortie d’une période de sûreté de six ans et d’une interdiction définitive de séjour sur le territoire français.

Source 24matin