Exclu Public- Chimène Badi : « on m’insulte à l’idée que je puisse vouloir aller en Israël »

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Elle s’est qualifiée pour la finale de Destination Eurovision, le 12 janvier dernier, derrière Bilal Hassani, le grand favori. Chimène Badi s’est confiée à Public.fr sur les polémiques qui entourent le concours de chant.

Public.fr : Qu’est ce qui vous a manqué pour battre Bilal Hassani ? Ça s’est joué au nombre de followers sur les réseaux sociaux ?
C.B : Oui beaucoup pensent ça… Au niveau du vote du public, ça se joue à peu. Rien n’est gagné pour qui que ce soit, je ne fais pas de plan sur la comète, je kiffe juste le moment ! Même si je pense que le jury international a été particulièrement difficile…

Public.fr : Bilal Hassani a subi les foudres de Philippe ManœuvreQu’avez-vous à lui répondre ?
C.B : Qu’est ce que vous voulez que j’en pense ? Moi c’est pareil, j’en prends plein la tête, c’est la règle du jeu. L’Eurovision c’est hyper dur, il faut être prêt.

Public.fr : L’appel au boycott pour l’Eurovision 2019 en Israël, pourrait gâcher la fête ?
C.B : On m’insulte beaucoup à l’idée que je puisse vouloir aller en Israël. Je fais partie des cibles. Mais ça ne me freinera pas. Si j’ai décidé de représenter la France, c’est aussi par rapport aux valeurs que je défends. L’Eurovision doit avoir lieu en Israël et on doit faire un beau spectacle.


Public.fr : On vous voit beaucoup moins ces dernières années. Évitez-vous la médiatisation ? 
C.B : Oui on m’a moins vu, en tout cas j’étais sur scène, beaucoup, et c’est la chose qui est primordiale ! Je suis en tournée avec Julie Zenatti pour l’album « Méditerranéennes » jusqu’à fin mars. J’ai toujours préféré être sur scène qu’en télé. Tout va bien.

Public.fr : Diam’s a fui le showbiz parce qu’elle a été écrasée par cette grosse machine. Est ce que cela vous effraie ?
C.B : Non, vous savez on ne choisit pas d’être discret ou pas. Si ça fonctionne moins, on vous voit moins. Je ne me sens pas écrasée, j’ai compris la dynamique de ce métier, rien ne me fait flipper, j’ai eu ma dose et j’ai pigé.

Public.fr : Que pensez-vous du phénomène Aya Nakamura ? 
C.B :Oooh Djadja. J’ai écouté tout l’été dernier, ça fonctionne, ça plait. Même si j’ai dû demander aux jeunes autour de moi pour tout comprendre ! C’est sympathique pour triper, pour danser, mais ce n’est pas quelque chose que je vais écouter pour écouter de la musique.

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