Trois otages libérées par le Hamas ont retrouvé dimanche leurs familles en Israël, au premier jour du cessez-le-feu entre l’armée israélienne et le mouvement islamiste palestinien dans la bande de Gaza dévastée par plus de 15 mois de guerre. Selon les médecins, elles se trouvent dans « un état stable ».
Israël a relâché lundi 90 détenus palestiniens quelques heures après que trois otages israéliennes ont été libérées par le Hamas, dans le cadre du cessez-le-feu entre l’armée israélienne et le mouvement islamiste palestinien dans la bande de Gaza dévastée par plus de 15 mois de guerre. Il s’agit de l’Israélo-britannique Emily Damari (28 ans) et de l’Israélo-roumaine Doron Steinbrecher (31), capturées au kibboutz Kfar Aza, ainsi que de Romi Gonen (24), enlevée au festival de musique Nova, lors de l’attaque menée par le Hamas le 7 octobre 2023 en Israël qui a déclenché la guerre à Gaza.
Un état de santé satisfaisant
Selon les premiers examens médicaux effectués, l’état de santé des trois jeunes femmes, libérées après 471 jours de captivité dans la bande de Gaza, est qualifié de suffisamment satisfaisant pour qu’elles puissent se consacrer aux retrouvailles avec leurs proches.
Des images de ces retrouvailles ont été diffusées dimanche soir et elles ont ému chaque Israélien. Mais après l’euphorie de la libération, une longue période de soins et de réhabilitation, tant physique que psychologique, débute pour les anciennes otages.
Prises en charge par une équipe médicale féminine
Dans l’immédiat, elles devront rester dans le centre hospitalier de Sheba, dans les environs de Tel Aviv pendant quelques jours au moins. Elles séjourneront dans une aile spécialement aménagée où elles seront prises en charge par une équipe entièrement féminine de médecins et de psychologues. Et c’est en coordination avec ces derniers qu’elles seront interrogées par des officiers, des agences de renseignement civiles et militaires.
33 otages israéliens doivent être libérés
Entre le début prévu de la trêve et son entrée en vigueur effective, Israël a mené des frappes à Gaza qui ont tué huit Palestiniens, selon la Défense civile locale. Annoncé mercredi par les médiateurs — Qatar, États-Unis, Égypte –, l’accord ambitionne à terme, selon Doha, de déboucher sur la « fin définitive » de la guerre. Selon ses termes, les hostilités doivent cesser et 33 otages israéliens doivent être libérés dans une première phase de six semaines. En échange, les autorités israéliennes ont dit qu’elles libéreraient dans ce délai quelque 1.900 Palestiniens.
L’accord de trêve précise par ailleurs que 236 Palestiniens condamnés à perpétuité pour avoir commis ou participé à des attaques ou attentats et devant être libérés dans le cadre de l’échange, seront exilés, essentiellement vers le Qatar ou la Turquie.
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