Près de 200 personnes se sont rassemblées ce vendredi 17 janvier au niveau de la place du Trocadéro à Paris pour appeler, comme chaque semaine, à la libération des otages toujours retenus à Gaza. Certains brandissaient des photographies, d’autres des pancartes affirmant « ce n’est pas fini » ou « on ne lâche rien ».
Environ 200 personnes se sont rassemblées vendredi midi place du Trocadéro à Paris pour appeler, comme chaque semaine, à la libération des otages toujours retenus à Gaza, a constaté une journaliste de l’AFP. Réunis derrière une grande banderole « Libérez les otages », les manifestants ont écouté quatre orateurs lire de brefs textes d’hommage aux otages lors de ce rassemblement des « mères de l’espoir », organisé chaque vendredi depuis le 7 octobre 2023 par le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) et l’organisation israélienne éducative et sociale Wizo.
Certains brandissaient des photographies, d’autres des pancartes affirmant « ce n’est pas fini » ou « on ne lâche rien ». Parmi les manifestants se trouvaient l’ancienne journaliste Anne Sinclair, l’actrice Danièle Evenou, l’ancien maire de Sarcelles François Pupponi ainsi que le maire du XVIe arrondissement de Paris Jérémy Redler et la députée Caroline Yadan (Français de l’étranger). Mais beaucoup d’anonymes étaient également là : « Depuis le 7 octobre, je me sens en apnée », a assuré à l’AFP Joëlle Abitbol, catholique de 73 ans, qui vient chaque semaine car « cette histoire d’antisémitisme, ça me bouleverse ». À leur libération, « dans quel état vont être les otages ? » s’est elle interrogé.
« Ce serait un progrès s’ils étaient tous libérés », a ajouté sa voisine, Martine Gotlib, 67 ans. Soulignant combien cette journée était « particulière » avec la perspective d’une possible libération des otages, le président du Crif Yonathan Arfi a assuré à des journalistes accueillir l’accord « avec espoir et une part d’inquiétude » car « nous savons que l’accord est fragile » et « peut à tout moment ne pas aboutir ».
« L’honneur des démocraties est de savoir valoriser la vie avant tout »
Quant aux deux otages franco-israéliens, « nous sommes évidemment soulagés de voir que leurs noms figurent parmi les 33 premiers qui seraient libérés », a assuré Yonathan Arfi, en soulignant « ne pas avoir d’informations » sur leur état de santé « ni même le fait qu’ils seraient vivants ».
Soulignant que l’accord entraînerait aussi « la libération de beaucoup de prisonniers dont certains ont du sang sur les mains », Yonathan Arfi a assuré que « l’honneur des démocraties est de savoir valoriser la vie avant tout ». L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.210 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles.
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