Le ministère de l’Intérieur des Emirats arabes unis a confirmé dimanche l’arrestation des auteurs du meurtre de Tzvi Kogan, un rabbin israélo-moldave, dans le pays. Plus tôt, Israël avait affirmé qu’il utiliserait « tous les moyens » envisageables pour punir ces derniers.
Quelques heures à peine après la confirmation du meurtre de Tzvi Kogan, un rabbin israélo-moldave, dimanche, les Emirats arabes unis ont annoncé l’arrestation des trois auteurs présumés. « Les autorités émiraties ont arrêté en un temps record les trois auteurs du meurtre de Tzvi Kogan, un ressortissant moldave selon ses documents d’identité au moment de son entrée aux Emirats arabes unis, où il résidait », a indiqué le ministère émirati de l’Intérieur dans un communiqué relayé par l’agence nationale Wam.
« Répondre avec fermeté »
Une « équipe de recherche et d’enquête spécialisée a été rapidement constituée » après l’annonce de sa disparition, conduisant « à la découverte du corps de la victime, à l’identification et à l’arrestation des auteurs », a poursuivi le ministère. « Les détails de l’incident seront divulgués à la fin de l’enquête », a-t-il précisé.
Le pays du Golfe, qui a normalisé ses relations avec Israël en 2020, s’est également dit déterminé « à répondre avec fermeté à toute tentative d’atteinte à la sécurité et à la stabilité » du pays. Le gouvernement israélien avait dénoncé plus tôt « un acte odieux de terrorisme antisémite », en précisant que « l’Etat d’Israël utilisera tous les moyens à sa disposition pour garantir que justice soit rendue et que les responsables de sa mort répondent de leurs actes ».
Peu de choses sont connues à ce stade sur les circonstances de son assassinat, même si d’après certaines sources émiraties citées aujourd’hui par les médias en Israël, Kogan aurait été attiré en dehors d’Abou Dhabi par un groupe de ressortissants ouzbeks. Toujours selon ces mêmes sources, les meurtriers auraient agi pour le compte de l’Iran. Si c’est le cas, cet assassinat s’inscrit probablement dans le cadre de la riposte annoncée par le régime des mollahs, après les raids aériens menés par Israël en Iran fin octobre.