Selon une source sécuritaire, l’écrivain franco-algérien aurait été présenté à un procureur de la République et incarcéré dans un centre pénitentiaire à une trentaine de kilomètres d’Alger. Ses proches, inquiets, n’ont plus aucune nouvelle depuis vendredi soir.
La ligne téléphonique de l’écrivain inactive
Selon une source sécuritaire proche du dossier, ce procureur lui aurait ensuite notifié son placement en détention provisoire. Et il aurait donc été incarcéré au sein de l’établissement pénitentiaire de Koléa, prison située à une trentaine de kilomètres d’Alger. Autre précision d’une source policière, Boualem Sansal possède une maison à Boumerdès, ville située à une soixantaine de kilomètres d’Alger. Les volets de cette demeure sont restés fermés et aucun mouvement n’a été constaté depuis samedi dernier.
Par ailleurs, la ligne téléphonique de l’écrivain n’a pas été réactivée depuis qu’il a quitté le territoire français. Un détail confirmé de source diplomatique, qui accrédite donc la thèse d’une arrestation à sa descente d’avion. Selon les informations d’Europe 1, les échanges se poursuivent entre le Consulat général de France et les autorités algériennes. Afin d’éclaircir, précise-t-on à Europe 1, « la situation actuelle de ce ressortissant franco-algérien ».
Selon les dernières informations d’Europe 1, l’écrivain franco-algérien est en détention provisoire dans une prison située à une trentaine de kilomètres d’Alger. Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, s’inquiète du sort de l’auteur, âgé de 75 ans : « Je communiquais avec lui, il y a quelques jours, quelques semaines. C’est un écrivain qui a énormément de courage et, franchement, je pense que la France est mobilisée. On a des relations avec l’Algérie qui peuvent être difficiles. Boualem Sansal a une nationalité algérienne, mais aussi française, et qu’à ce titre, il est parfaitement normal qu’on se mobilise totalement. C’est un symbole ».
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