Le Premier ministre israélien, pour qui la force vaut mieux que le compromis, est accusé de tergiverser sur la libération des otages. Sa manière de gérer la crise en dit long sur lui…
Benyamin Netanyahou surgit dans la carlingue. Il se rue sur une preneuse d’otages, Theresa Halsa, 18 ans. Selon son témoignage, il la saisit par les cheveux, lui cogne la tête contre la paroi. Il dit qu’il veut savoir où sont les explosifs. Il est 16 heures, le 9 mai 1972, sur le tarmac de l’aéroport de Tel-Aviv. Le terrorisme palestinien bat son plein, quelques mois avant le massacre de 11 athlètes israéliens aux Jeux olympiques de Munich.
Le vol 571 de la compagnie belge Sabena, qui a décollé la veille de Bruxelles, a été détourné, après son escale à Vienne, par deux hommes et deux femmes de l’organisation Septembre noir. Ils menacent de faire sauter le Boeing 707 et sa centaine de passagers si Israël ne libère pas quelque 300 détenus palestiniens.
Des militaires d’élite des forces spéciales de l’état-major, parmi lesquels le lieutenant Netanyahou, 22 ans, s’approchent de l’appareil, déguisés en mécaniciens chargés de le réapprovisionner en carburant. Ils jaillissent simultanément dans l’avion par cinq entrées différentes. Ils tuent les deux hommes, capturent les deux femmes. Dans la mêlée, le futur Premier ministre est blessé d’une balle au biceps, tirée par un de ses coéquipiers.
Hanté par le terrorisme
Cinquante-deux ans plus tard, Netanyahou est encore une fois confronté à une prise d’otages. Un drame qui accable et déchire la population israélienne depuis plus d’un an. Sur les 101 captifs (dont deux sont français) encore aux mains des islamistes du Hamas à Gaza, la moitié environ serait toujours en vie.
La manière dont le dirigeant le plus controversé de l’État d’Israël gère la crise en dit long sur lui. Une part considérable de la population israélienne l’accuse de ne pas déployer assez d’efforts pour obtenir la libération des otages. Début septembre encore, ils étaient plusieurs centaines de milliers, dans les rues de Tel-Aviv, à exiger qu’il ne les laisse pas tomber.
Le bilan politique des dix-sept ans qu’il a déjà passés à la tête du gouvernement se résumera-t-il pour toujours, dans l’esprit de ses concitoyens, à la faillite sécuritaire du 7 octobre 2023 ? Ou bien à la manière dont il aura rétabli la sécurité d’Israël après la razzia du Hamas, et permis à son peuple de surmonter le pire traumatisme subi depuis la Shoah ? C’est tout l’enjeu de la fin de son mandat.
Depuis des décennies, Benyamin Netanyahou est hanté par le terrorisme. Il a écrit trois livres successifs pour expliquer comment le combattre. La mort de son frère aîné, Yonathan Netanyahou, tué en 1976 à Entebbe, en Ouganda, alors qu’il commande le raid israélien qui libère les otages d’un Airbus d’Air France détourné, change le cours de sa vie. Le colonel Yonathan est mort en héros ; tout Israël se déplace à ses funérailles.
Leur père, Bension, un historien spécialiste des Juifs d’Espagne au XVe siècle, destinait « Yoni » à diriger le pays. Son décès conduit « Bibi » à reprendre le flambeau. À l’époque, ce dernier habite aux États-Unis, où il travaille pour le Boston Consulting Group après avoir étudié dans les meilleures universités, Harvard et le Massachusetts Institute of Technology (MIT). Il ouvre un cercle de réflexion, l’Institut Yonathan pour l’étude du terrorisme.
« Bibi » a beau être le premier chef du gouvernement israélien à n’avoir pas connu la Seconde Guerre mondiale, sa vision du monde n’en est pas moins marquée au fer rouge par la Shoah. De son père, il a retenu la leçon que l’histoire du peuple juif « n’est qu’une suite d’holocaustes ».
L’État d’Israël doit donc être puissant pour résister à ses ennemis. « Netanyahou connaît par cœur les poèmes de Bialik sur les pogroms de Kichinev en 1903, dit Zvi Hauser, ancien député qui fut secrétaire général de son gouvernement de 2009 à 2013. Et voilà que ces mêmes atrocités, contre lesquelles a été créé un État juif, afin que les Juifs ne soient plus jamais victimes de massacres, se produisent sous son mandat. C’est une chose inconcevable, aux yeux de Netanyahou lui-même comme de ceux qui le connaissent. »
Élevé dans une ambiance ultranationaliste
Le père, né en 1910 à Varsovie, était un partisan de Jabotinsky, le chef de file des sionistes de droite, dont il fut un temps le secrétaire. L’hymne des pro-Jabotinsky proclamait alors : « Le Jourdain a deux rives ; l’une est à nous, l’autre aussi. » C’est dans cette ambiance, ultranationaliste et laïque, que Yonathan, Benyamin et leur petit frère, Iddo, grandissent.
En 2012, lorsqu’il prononce l’oraison funèbre de son père, décédé à 102 ans, le Premier ministre déclare : « Tu m’as toujours dit qu’une nation doit, pour survivre, savoir identifier les premiers signes du danger, une qualité que notre peuple en exil avait perdue… » Pourtant, dans les mois qui précèdent la tragédie de 2023, Benyamin Netanyahou sous-estime les signes du danger qui se trame à Gaza.
Il est occupé à réformer la justice et à limiter, entre autres, les pouvoirs de la Cour suprême, un projet qui révulse une grande partie des Israéliens. « Même si la réforme était, au moins en partie, nécessaire, il l’a conduite de la pire façon, observe Aviv Bushinsky, qui fut son porte-parole et directeur de cabinet. Il aurait pu obtenir beaucoup plus en procédant graduellement, en aplanissant le terrain, en préparant les esprits. »
La justice le poursuit pour corruption et abus de pouvoir commis dans l’exercice de ses fonctions. Une grande partie des élites politico-militaires du pays le méprisent. Sa famille n’est pas épargnée. Sa troisième épouse, Sara, une psychologue, est présentée par de multiples sources comme un tyran domestique qui le maintiendrait sous contrôle et aurait une influence délétère sur lui. Leur fils Yaïr, 33 ans, est accusé par la presse de se mêler des décisions politiques prises par son père, d’alimenter la haine sur les réseaux sociaux, d’y faire courir des théories complotistes contre, entre autres, l’armée.
Son objectif : éradiquer le Hamas
La polarisation que le Premier ministre est soupçonné d’alimenter, par sa politique comme par son comportement, nourrit l’instabilité. Dans les cinq années qui précèdent le raid du Hamas, Israël tient cinq élections législatives successives. Pour survivre politiquement, « Bibi » s’allie avec l’extrême droite suprémaciste et accélère le développement des implantations juives en Cisjordanie.
Le 7 Octobre le prend par surprise, lui qui, pour s’attirer les votes des électeurs de droite, aime se présenter sous le nom flatteur de « Monsieur Sécurité ». Dès lors, ses critiques l’appellent « Monsieur Abandon ». Sa popularité s’effondre. Sa conduite de la guerre s’accompagne d’une dégradation sans précédent de l’image d’Israël dans le monde. « Un Premier ministre qui n’est pas un exemple personnel pour tous les citoyens pose un danger clair et concret pour la sécurité de l’État », accuse Tamir Pardo, qui fut son directeur du Mossad de 2011 à 2016.
Mais lui se bat, dos au mur, ne lâche rien face aux pressions américaines et internationales, aux condamnations de l’ONU, aux critiques de l’opposition et de la presse en Israël. Cherchant à transformer la crise en opportunité, il s’accroche au pouvoir et poursuit sans faiblir son objectif d’éradication du Hamas.
Les succès tactiques obtenus depuis l’été par Tsahal, les décapitations du Hezbollah puis du Hamas, les ripostes coup pour coup aux agressions iraniennes, lui permettent de renouer avec une certaine popularité. « Israël est déterminé comme on ne l’a pas vu depuis des décennies, se réjouit Boaz Bismuth, député du Likoud proche du Premier ministre. Celui qui pousse Israël à être aussi déterminé, c’est Bibi. C’est pour cela qu’il reçoit beaucoup de crédit de la part de l’opinion publique, parce que c’est exactement ce qu’elle attend de lui. » Pourtant, les sondages d’opinion les plus récents montrent que sa coalition, si les élections avaient lieu aujourd’hui, serait toujours minoritaire.
Contact rugueux avec ses homologues français
Netanyahou a construit sa carrière sur son opposition à la restitution de territoires contre la paix. Lorsqu’il se lance en politique au sein du Likoud, le grand parti de droite nationaliste, c’est pour lutter contre les accords d’Oslo, conclus en 1993 par Yitzhak Rabin et Shimon Peres avec le chef historique de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), Yasser Arafat.
Les Travaillistes professent qu’Israël ne connaîtra pas la sécurité tant que la paix n’aura pas été scellée avec les Palestiniens. Lui renverse le paradigme ; il affirme qu’Israël doit s’abstenir de toute paix avec les Palestiniens, tant que sa sécurité n’est pas garantie.
Le 19 octobre 1994, un djihadiste du Hamas tue 22 personnes en faisant exploser sa bombe dans un bus rue Dizengoff, à Tel-Aviv. Netanyahou est l’un des premiers à débouler sur les lieux du carnage. « Je pense que M. Rabin porte une très lourde responsabilité », lâche-t-il devant les caméras. Comme aujourd’hui, la tension en Israël est à son comble. Un an plus tard, Rabin tombe sous les balles d’un extrémiste juif qui le considère comme un traître.
Aux élections suivantes, Netanyahou devance Peres de justesse. Il se félicite d’avoir battu trois adversaires simultanément : la gauche, les médias mais aussi le président américain Bill Clinton, qui a accueilli la signature des accords d’Oslo sur la pelouse de la Maison-Blanche. Pendant la campagne, Clinton a mis son poids dans la balance pour soutenir son adversaire. Lorsqu’il reçoit le vainqueur à Washington, il se plaint auprès de ses proches que le nouveau Premier ministre israélien lui a « parlé comme si c’était lui, le chef de la superpuissance ».
Avec les présidents américains comme avec leurs homologues français, le contact rugueux ne cessera pas. En 2011, Nicolas Sarkozy glisse à l’oreille de Barack Obama que « Netanyahou est un menteur ». « Tu en as marre de lui mais moi, je dois traiter avec lui tous les jours » répond l’Américain. La discussion, censée se dérouler à huis clos, est répercutée aux journalistes par un micro resté ouvert par mégarde.
Il déteste les risques
Seul Donald Trump, partisan décomplexé de la force, trouve grâce aux yeux de l’Israélien. Leur opposition commune à l’accord nucléaire avec l’Iran les a rapprochés. À l’instar de Trump, Netanyahou ne croit qu’à la dissuasion face aux ennemis armés par la République islamique qui assiègent Israël et veulent sa perte.
Dès son premier discours au Congrès américain, en 1996, il explique pourquoi la force vaut mieux que le compromis : « Dans la Bible, il est écrit que “Dieu donnera la force à son peuple ; il le gratifiera de la paix.” Voilà la source originale et inspirée de cette vérité qui stipule que la paix provient de la force. »
En 2020, quand il signe avec les Émirats arabes unis ce qu’on appellera les « accords d’Abraham » – sous le parrainage de Donald Trump –, il est toujours sur la même ligne : « Un simple fait est à nouveau démontré : la force attire, la faiblesse repousse. Au Proche-Orient, le fort survit, et c’est grâce à la force qu’on peut faire la paix. »
Pour autant, et contrairement à ce que beaucoup pensent, le chef du gouvernement n’est pas un va-t-en-guerre. Les grandes opérations militaires ne sont pas sa tasse de thé. Il cherche à tout contrôler, or la guerre débouche sur l’inconnu. Il déteste les risques, et le conflit en est plein. Il se méfie de ses généraux comme de la peste, car il voit en eux des adversaires politiques, réels ou potentiels.
En matière militaire, il préfère les coups de main, les opérations de commando, les assassinats ciblés. Le 27 septembre dernier, à New York, il donne son feu vert à l’élimination de Hassan Nasrallah juste avant de monter à la tribune des Nations unies, où il prononce un discours enflammé contre l’Iran et ses suppôts. Quelques instants plus tard, l’armée de l’air israélienne écrase le chef du Hezbollah libanais sous les bombes.
Avec la même force que lorsqu’il fait porter à l’armée l’entière responsabilité du 7 Octobre, le Premier ministre s’attribue sans vergogne les récents succès antiterroristes. « Netanyahou n’assume jamais la responsabilité de rien, il blâme toujours les autres », dit son biographe non autorisé, le journaliste Anshel Pfeffer (Bibi. The Turbulent Life and Times of Benyamin Netanyahou, 2018). « Il blâme la gauche, les médias, l’opposition, les fonctionnaires, les officiels et les généraux, peu importe qui. Ce n’est jamais de sa faute. »
« Deal » avec le Hamas
Jusqu’à présent, le Premier ministre, arguant de la poursuite de la guerre, a évité la constitution par la Knesset d’une commission d’enquête sur le 7 Octobre. Il faudra pourtant éclaircir un jour les raisons pour lesquelles, à son retour au pouvoir en 2009, il prend son parti de la dictature que le Hamas est en train d’instaurer à Gaza. Pourquoi, en 2011, il accepte d’élargir 1 027 prisonniers palestiniens détenus en Israël, parmi lesquels Yahya Sinouar, en échange de la libération d’un militaire capturé par le Hamas, Gilad Shalit. Un tel « deal » avec une organisation terroriste ne correspond en rien à ce qu’il prônait dans ses livres.
Il faudra aussi comprendre pourquoi Israël a toléré que le Hamas construise à Gaza, sous son nez, un réseau de tunnels plus dense que le métro parisien. Et pourquoi, surtout, Netanyahou a encouragé le Qatar, pendant des années, à financer le Hamas. « Il disait toujours que, sous sa garde, il y avait un minimum d’attentats terroristes, et donc qu’il apportait la sécurité à son peuple, se souvient Aviv Bushinsky, l’ancien porte-parole. Il était en quelque sorte accro aux statistiques. Il disait : “Bien sûr, on leur donne de l’argent, mais je peux dormir tranquille.” Et peut-être se disait-il aussi qu’en laissant entrer l’argent, cela corromprait le peuple de Gaza. »
Netanyahou n’a pas de solution à la question palestinienne et ne cherche pas à en avoir. Son unique objectif affiché est d’assurer la sécurité d’Israël. « Parfois, dans des conversations privées, il dira quelque chose comme : « Les Palestiniens, c’est comme un terrier de lapin. Descendre dans ce trou au lieu de s’occuper de la grande Histoire ne serait pas pertinent, explique Anshel Pfeffer. C’est pourquoi il croit qu’il est possible de parvenir à des accords avec les pays arabes avant d’arriver à des accords avec les Palestiniens, et qu’il est possible de retirer la question palestinienne de l’agenda. C’est vraiment sa stratégie. »
« J’ai eu le cœur serré pour lui »
Reste la question des otages, et des concessions douloureuses qui devraient être faites pour obtenir leur libération. Netanyahou tergiverse. Au quartier général du mouvement des familles d’otages, rue Léonard-de-Vinci à Tel-Aviv, on lui reproche d’ébranler la cohésion de la société par ses calculs à courte vue.
Le 7 Octobre, « l’État en tant qu’institution a failli à ces personnes », souligne Daniel Shek, un diplomate émérite qui fut ambassadeur à Paris et qui conseille bénévolement les familles. « La faute, à mon avis, ne fut pas de relâcher Yahya Sinouar, puisque c’était nécessaire pour obtenir la libération de Gilad Shalit. La faute, c’est ne pas avoir su protéger les civils israéliens de Sinouar. C’était la responsabilité de l’État de faire en sorte qu’il ne fût pas une nuisance pour eux. Il ne peut pas les laisser tomber une deuxième fois. Or, c’est ce qui est en train de se passer. Et ça, c’est une faute morale vraiment grave. »
Le caractère du Premier ministre l’a peu à peu isolé ; il est réputé n’avoir aucun ami. « Si vous êtes un bon instrument à ses yeux pour obtenir quelque chose, il va vous approcher, se mettre en quatre pour vous. Mais si vous êtes inintéressant, ça s’arrête là, souligne Aviv Bushinsky. C’est ainsi qu’il conduit sa vie politique et, sans doute aussi, sa vie privée. » Netanyahou n’en a cure. « Les dirigeants doivent apprendre à être seuls, a-t-il dit un jour. Je ne connais aucun grand chef d’État du XXe siècle qui n’ait été seul, parfois très seul, à certains moments. »
Dans son livre Décrypter Netanyahou (en hébreu, non traduit), paru en 2022, la journaliste politique Mazal Mualem raconte une scène de 2013 : « À l’approche du jour de l’Indépendance, le Premier ministre se rend sur la tombe de son frère Yonathan, à Jérusalem. Son directeur de cabinet, Gil Sheffer, qui l’accompagne, le voit s’allonger sur la tombe, pendant de longues minutes. “J’ai eu le cœur serré pour lui. Je me suis dit qu’il n’avait qu’un seul ami et qu’il était enterré là, sous la pierre.” »
Netanyahou aime se comparer à un autre grand solitaire, Winston Churchill. Comme lui, il est capable de résister aux pires pressions et de toujours rebondir après les revers. Comme lui, il sait enrober ses actions dans un récit puissant et mobilisateur. Comme lui, il est hanté par le sens d’une mission historique. Mais là où le Premier ministre de Sa Majesté avait uni et galvanisé le peuple britannique à l’heure du plus grand danger, Netanyahou a fracturé la nation israélienne. Churchill est entré dans l’Histoire. Son émule israélien le peut-il ?
Par Luc de Barochez et Emmanuelle Elbaz-Phelps (à Tel-Aviv)
1948 – à…..
Écrit en 1991
Monsieur, Madame,
Le premier ministre,
Tu es le moteur et l’âme d’Israël. Un jour, le plus brave d’entre tous les hébreux a sorti son peuple de Mitsraïm pour l’amener, malgré les obstacles quasi-insurmontables, vers ce lieu dont tu as, aujourd’hui, l’énorme responsabilité.
Sache que tu ne te bats pas en vain ; que tes angoisses sont les nôtres, tes combats, nos combats, et que la réussite dans tout ce que tu entreprendras permettra demain, à nos enfants et petits-enfants, de sourire à la vie dans ce pays unique au Monde, tellement petit, il est vrai, sur la carte géographique mais tout de même le plus grand d’entre tous, sinon, pourquoi serait-il convoité par ses voisins, et par les autres… Ces autres qui font semblant…. Qui font semblant !
Lorsque nous venons en Israël, c’est avec l’intention sincère de donner, et puis, nous retournons en galout, et nous réalisons qu’une fois de plus, c’est encore nous qui avons reçu.
Ton combat pour notre survie est trop dur pour un humain, sans son créateur à ses côtés. Toi, tu l’as avec toi, pour nous… Dis-lui d’ouvrir les yeux des juifs de la Galout, et certains d’Eretz… Demande lui de nous faire moins parler, et plus agir, parce qu’Israël a deux solutions, et seulement deux solutions :
– Se battre pour sa survie, et pour une paix réelle
– Accepter la mort de sa spécificité, achever en quelque sorte la Shoah par un suicide collectif, en écoutant les conseils de ceux qui, de l’extrême gauche au fascisme camouflé, veulent « Leur » Paix, au Moyen Orient.
Les ennemis sont de tous bords et arrivent à se confondre lorsque leurs desseins ont pour objectif l’existence de l’état sioniste.
Puisse la Providence se souvenir de tous les grands hommes depuis Abraham. Puise Israël être porteur du Shalom de notre peuple. Amen !
Contre tous les extrémismes mais en pensant en parlant d’Israël j’annihile Toutes les politiques en ne voyant que l’authenticité de l’histoire qui pour moi, débute en ce qui concerne les premiers questionnements de mes ancêtres ( certains) par le Sumérien Abraham l’ancêtre du peuple hébreu : Mon Peuple !