La présence de Yassine Belattar au côté d’Emmanuel Macron lors de son arrivée au Maroc lundi 28 octobre n’est pas passée inaperçue. Encore l’humoriste controversé, proche de la première heure du président de la République.
Il était là où on ne l’attendait pas. Yassine Belattar a été aperçu lundi 28 octobre, au côté d’Emmanuel Macron au Maroc pour une visite d’État de trois jours. L’humoriste controversé et chroniqueur a échangé avec le roi Mohammed VI une poignée de main, qui a pu surprendre.
Pourtant, Yassine Belattar a toujours été un proche d’Emmanuel Macron, étant l’un de ses fidèles soutiens en 2017 lors de sa première campagne présidentielle.
Un an plus tard, il avait été nommé par le président au conseil présidentiel des villes composé de 25 personnes et dédié aux quartiers populaires.
Reçu à l’élysée avant la marche contre l’antisémitisme
Il avait quitté le poste en 2019 après les propos de Jean-Michel Blanquer, alors ministre de l’Éducation nationale, sur le voile, au détour d’une polémique lancée par Julien Odoul sur une mère de famille, accompagnatrice scolaire, qui avait été sommée de l’enlever durant un conseil régional. En effet, Yassine Belattar est connu pour ses positions en faveur de la liberté de porter le voile, s’attirant de ce fait les foudres des personnalités y étant opposées.
Par ailleurs, en novembre 2023, il avait été reçu par deux conseillers de l’Elysée et préconisé au chef de l’Etat de ne pas participer à la marche contre l’antisémitisme organisée dans Paris en soutien à Israël visé par l’attaque terroriste du Hamas du 7-Octobre, pour ne pas «mettre le feu aux poudres».
Condamné à 4 mois de prison pour menaces de mort
C’est surtout en tant qu’humoriste et chroniqueur que Yassine Belattar s’est fait connaître. Il est notamment passé par Yvelines Radio puis la radio Générations 88.2, où il a rencontré Thomas Barbazan, futur fidèle acolyte avec lequel il a animé presque quinze ans plus tard l’émission Les Trente Glorieuses, sur Radio Nova.
Le tribunal correctionnel de Paris l’avait condamné en septembre 2023 à quatre mois d’emprisonnement avec sursis. Il était poursuivi pour des menaces de mort et de crimes visant plusieurs personnalités du monde du spectacle en 2018 et 2019.
cet article prend les gens pour des pommes là où il assure que Belattar « était là où on ne l’attendait pas », a été « aperçu lundi 28 octobre, au côté d’Emmanuel Macron au Maroc », et a échangé avec le roi Mohammed VI une poignée de main « qui a pu surprendre » : les juifs de… cour (je parle ici de la France) ont-ils si honte, de leur complaisance envers un président qui pratique à ce point le double langage ?