Le chanteur franco-israélien de 40 ans a dévoilé « Supernova », troisième extrait de son nouvel album à paraître vendredi 13 septembre. Un titre dans lequel il rend hommage aux victimes de l’attaque du Hamas contre Israël, le 7 octobre 2023.
« Il fait jour mais tout devient sombre / Et quelque chose vient de tomber / On voulait juste faire la fête / Courez, courez. » Avec, en fond sonore, ce qui ressemble à une sirène de raid aérien. Jeudi 5 septembre 2024, le chanteur Amir a dévoilé Supernova, troisième extrait de son prochain album, C Amir, qui sortira ce vendredi 13 septembre.
« Du paradis à l’enfer, en l’espace d’un instant »
Ce nouveau titre fait référence à la tuerie du festival israélien Tribe of Nova, lors de l’attaque du Hamas, le 7 octobre 2023. Quelque 364 personnes y avaient perdu la vie. L’artiste franco-israélien de 40 ans, qui a représenté la France à l’Eurovision en 2016 avec J’ai cherché , relate un coup de foudre entre festivaliers, avant que l’horreur ne les sépare.
« Supernova raconte le passage brutal de l’utopie du bonheur que l’on peut ressentir quand on est en fusion avec soi-même, avec la nature, avec les gens qu’on aime, à l’horreur absolue. Du paradis à l’enfer, en l’espace d’un instant. Ils étaient tous innocents, ils venaient juste à une soirée pour s’amuser… L’image des gens qui courent, qui essaient de fuir pour rester vivants, est tellement marquante que c’est ce qui nous est venu en premier pour illustrer ce désastre », racontait Amir début juillet dans une interview pour Pure Charts .
Une cause qui lui tient à cœur
Le chanteur, dont la mère est de confession juive, a déménagé en Israël avec sa famille à l’âge de 8 ans. C’est dans ce pays qu’il s’est révélé à la télévision, avant de participer à l’émission The Voice en France, en 2013, où il avait atteint la finale. Trois jours après l’attaque du Hamas, il avait confié sur Instagram s’être lui-même trouvé sous une « pluie de roquettes » en 2021, alors qu’il était en studio à Tel-Aviv.
« C’est seulement à ce moment-là que tu réalises comme c’est con tout ça. Tellement con, le prix humain, évitable, que coûteront bientôt les tirs que tu entends », avait-il dit, exprimant son admiration pour « ces gars partant au front, inquiets mais soudés, tristes et optimistes, […] des mecs bien, jeunes papas, quittant femmes, enfants et amis, laissant du jour au lendemain leur quotidien ».