Le GUD est officiellement dissous, annonce le gouvernement

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Le GUD (Groupe union défense) et trois autres structures d’ultradroite basées à Lyon ont été dissous ce mercredi 26 juin en Conseil des ministres a annoncé la porte-parole du gouvernement.

La porte-parole du gouvernement, Prisca Thevenot, a annoncé ce mercredi 26 juin que le Groupe union défense (GUD) et trois structures d’ultradroite basées à Lyon ont été dissous.

« Il a été présenté ce matin en conseil des ministres par le ministre de l’Intérieur et des Outre-Mers la dissolution de groupement de faits et d’associations », a-t-elle souligné lors du point presse à la fin du Conseil des ministres.

« La haine des extrêmes doit être combattue »

Hormis le GUD, syndicat étudiant d’ultradroite créé dans les années 70 et réactivé récemment, les trois autres structures dissoutes sont le « groupement de fait » Les Remparts, ainsi que deux associations, La Traboule et Top Sport Rhône. Une association islamiste, Jonas Paris, a également été dissoute ce mercredi.

« Nous venons de dissoudre des associations d’ultra-droite, dont le GUD, et d’islamistes radicaux en Conseil des ministres », a écrit le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin sur X. Avant d’ajouter: « La haine des extrêmes doit être combattue par la République. »

Jamais dissous mais en sommeil depuis 2017, le GUD avait annoncé son retour fin 2022. Gérald Darmanin avait annoncé la semaine dernière qu’il allait proposer à Emmanuel Macron la dissolution du GUD, qu’il avait accusé d’être « ami » de « gens » du Rassemblement national. Ce groupuscule incite à des « agissements violents contre les personnes », selon le décret de dissolution.

Le groupe a « également publié des messages ciblés contre des personnes ou des membres de groupes présentés comme des ‘antifa’ pour inciter implicitement à commettre des violences à leur encontre », poursuit le décret.

Contestation devant le Conseil d’État

Quant aux Remparts, il tient un « discours provoquant à la haine, la discrimination et la violence à l’encontre des étrangers », en « développant un discours axé sur la défense de la race et l’incompatibilité entre l’islam et la civilisation occidentale », selon le décret. Ce groupe d’ultradroite lyonnais a annoncé en réaction qu’il contestera sa dissolution devant le Conseil d’État.

« On va contester évidemment cette décision devant le Conseil d’État », « on ne va pas se laisser faire face à cette décision arbitraire », a déclaré Antoine Durand, porte-parole des Remparts, dissous en même temps que les associations gérant le bar et la salle de sport où se retrouvent se membres dans le Vieux-Lyon.

J.Bro avec AFP

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