Eden Golan a fièrement arboré les couleurs d’Israël lors de la finale de l’Eurovision en Suède, se classant cinquième malgré les critiques virulentes sur sa participation. Dimanche, à l’aéroport de Tel Aviv-David Ben Gourion, des dizaines de fans se sont réunis pour lui offrir un accueil chaleureux.
Eden Golan, fière représentante d’Israël à la 68ème édition a retrouvé ses proches. Une foule en liesse s’est rassemblée à l’aéroport de Tel Aviv-David Ben Gourion dimanche matin pour réserver à leur vedette un accueil inoubliable.
La jeune femme et son équipe sont accueillies sur le tarmac par des cris de joie. L’un de ses proches lui lance : « Ravi de te revoir à la maison ! » et se précipite dans ses bras. En tenue décontractée, jogging et sweat à capuche, elle serre fermement le drapeau d’Israël entre ses mains, tandis qu’un splendide bouquet de fleurs jaunes lui est offert.
Des familles entières, des jeunes et des moins jeunes, se pressent pour apercevoir leur idole. Les téléphones portables sont brandis pour capturer chaque moment. Les enfants agitent des ballons portant l’inscription : « Welcome in Tel Aviv ». Sous les flashes des nombreux journalistes, elle entonne avec ses fans, émue, son titre « Hurricane ». Le personnel de l’aéroport, reconnaissable à leurs gilets de sécurité jaunes et orange, immortalise lui aussi ce moment en filmant la scène.
« Depuis des mois, les militants pro-palestiniens défilent dans les rues pour réclamer l’exclusion d’Israël du concours. Même si nous n’avons pas gagné, son arrivée en finale est une revanche », déclare Nourit, présente dans la foule au JDD.
« J’admire sa force, elle n’a pas tremblé et rien de l’a déstabilisée »
Mia a spécialement fait le voyage depuis la ville de Rehovot pour rencontrer la chanteuse. « Elle qui a subi un boycott à Moscou pendant des années, elle l’a également subi pendant toute la durée du concours » , explique-t-elle. « J’admire sa force, elle n’a pas tremblé et rien de l’a déstabilisée : elle a montré un comportement exemplaire dans l’adversité. Qu’elle ait gagné ou non, elle mérite la victoire ».
Pour Ruben, père de famille, qui a fait le déplacement avec ses deux enfants : « Cette jeune fille a le malheur d’être juive et israélienne. Elle a perdu des amis mais aucun de ses détracteurs ne peut dire si elle soutient cette guerre ou Netanyahou. À leurs yeux, elle est simplement juive et israélienne, et cela suffit pour être critiquée. »
Lara Tchekov