Depuis le 7 octobre 2023, l’animateur de TF1 est la cible de menaces. Il avait déjà révélé en novembre 2023 qu’il vivait avec sa famille sous protection policière.
Arthur est de nouveau la cible de menaces de mort. Depuis le 7 octobre, le producteur et animateur TF1 prend régulièrement la parole sur la guerre Israël-Hamas pour appeller inlassablement à la libération des otages toujours détenus par le groupe terroriste. Son discours qui cible parfois des militants de la cause palestinienne lui vaut d’être lui-même la cible de menaces.
« Bienvenue dans mon quotidien », a-t-il tweeté ce mardi 9 avril après qu’une internaute a écrit dans une story Instagram qu’Arthur « mérite de se faire planter de 10 000 coups de couteau en bas de la Tour TF1 sioniste génocidaire avec sa tête de chien ».
Sur son compte Instagram, l’animateur de Vendredi, tout est permis avec Arthur a ajouté qu’il engageait des poursuites contre l’internaute. « Même planquée lâchement derrière un pseudo, la haine antisémite a un visage. J’ai comme à chaque fois déposé plainte. Le dernier crétin a écopé de 6 mois de prison avec sursis… ».
L’internaute a, semble-t-il, été identifié puisque son employeur s’est désolidarisé de ses propos dans une série de posts publiés sur les réseaux sociaux.
Arthur dénonce une montée de l’antisémitisme en France
Lors de son passage sur la radio France Inter le 23 novembre 2023, Arthur avait révélé que sa famille, et lui-même vivait désormais sous protection rapprochée. « Ouais. Depuis le 8 octobre. Disons que jusqu’à présent j’étais protégé, mais ça a été renforcé. (…) J’habite Paris et j’ai des agents qui protègent ma famille et moi-même parce que je suis juif », affirmait-il alors.
1/3 La Mutuelle Générale condamne fermement tous types de propos incitant à la haine, à la violence ou à la discrimination.
— La Mutuelle Générale (@LaMut_Generale) April 9, 2024
Si selon lui, l’antisémitisme a toujours été présent en France, « depuis le 7 octobre, il s’exprime en roue libre, au grand jour et librement ». Outre la protection policière, Arthur a également dû soumettre ses réseaux à une modération spécifique.
Il avait déclaré que ses réseaux sociaux avaient été modifiés par Meta (maison mère de Facebook et Instagram) pour endiguer au maximum ces menaces. Pour cela, il a été installé sur ses comptes « un système de mots-clés pour qu’il y ait moins de messages qui arrivent ». En tous, une quarantaine de mots ont été bannis comme « décapiter » ou « sale juif (sic) » sans pour autant bloquer tous les messages de haine.
Avant le 6 0ctobre il n’y avait peut etre pas la paix mais bien un cesse le feu que Hamas-Daesh,l’Islam Jihadiste, le Hezbollah ont rompu…ils ne doivent pas venir chialler maintenant pour les consequences!