Guerre Hamas-Israël : pourquoi il faut fermer l’UNRWA (et vite)

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Les pays occidentaux ne peuvent plus se permettre de financer une agence de l’ONU qui est, de facto, contrôlée par une organisation terroriste.

Le 1er février, la ministre australienne des Affaires étrangères, Penny Wong, annonçait la possible reprise, par son gouvernement, des dotations à l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA). Et ce, peu importe les preuves, de plus en plus nombreuses et accablantes, de la collaboration financière, matérielle et humaine de l’agence onusienne avec le Hamas.

Si l’organisme est depuis longtemps la cible de critiques, car depuis tout aussi longtemps suspecté d’une telle collusion, il aura fallu attendre que douze de ses employés soient accusés d’avoir directement participé au massacre de civils israéliens le 7 octobre 2023 pour que ses financements soient enfin suspendus par l’Australie, le Royaume-Uni, les États-Unis ou encore la France.

Mais ce retour des subsides australiens à l’UNRWA, et d’autant plus si d’autres pays lui emboîtent le pas, serait un désastre. Non seulement pour Israël, mais aussi pour les Palestiniens. À en croire Wong, seule l’UNRWA serait en mesure de fournir une assistance humanitaire à la population palestinienne de Gaza. Ce qui est faux, les alternatives sont légion. Si le gouvernement australien veut éviter un nouveau massacre du 7 octobre, mais aussi soutenir la dignité du peuple palestinien, alors il lui faut cesser définitivement ses transferts d’argent à l’UNRWA et le distribuer, à la place, à la multitude d’agences à même de le remplacer.

Comprendre la myriade de problèmes que pose l’UNRWA nécessite une analyse approfondie de sa nature réelle. L’UNRWA n’est pas une agence pour les réfugiés. Initialement conçue comme une arme politique dans la stratégie du monde arabe visant à délégitimer l’État d’Israël après sa création, elle a progressivement évolué vers un programme d’assistance étrangère financé à l’échelle internationale, doté d’un personnel local qui encourage l’hostilité envers Israël, subventionne des entités terroristes étrangères – désignées comme telles par les États-Unis –, tout en refusant aux Palestiniens leurs droits humains fondamentaux et en entravant les efforts en faveur d’une paix durable entre Israéliens et Palestiniens.

700 000 Arabes ont fui leurs foyers en 1948

Après la déclaration d’indépendance d’Israël en 1948 – autorisée par les Nations unies l’année précédente –, les armées arabes allaient déclarer une guerre d’élimination contre le nouvel État juif, en jurant de jeter les Juifs dans la Méditerranée. Une guerre à l’origine de violences au cours desquelles environ 700 000 Arabes allaient fuir leur foyer. Pour plusieurs raisons : certains redoutaient les combats, d’autres refusaient de vivre sous le drapeau israélien, d’autres encore croyaient à la propagande arabe selon laquelle ils pourraient revenir une fois les Juifs vaincus.

Dans le même temps, les gouvernements arabes allaient expulser de leurs pays à peu près le même nombre de Juifs en représailles à la création d’Israël. Aucune structure n’a été mise en place pour prendre en charge les Juifs ayant fui les pays arabes en 1948, car ces derniers ont vite été intégrés par Israël et d’autres nations occidentales. Les réfugiés arabes issus de l’invasion arabe d’Israël n’ont pas eu cette chance.

Si le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) a été créé en 1949 pour s’occuper des personnes déplacées dans le monde et les aider à accéder au statut de réfugié, les régimes arabes ont, eux, cherché à se garder sous le coude une population arabe chauffée à blanc en prévision d’une éventuelle destruction d’Israël. Pour s’occuper de ces déplacés dans les limbes, les Nations unies ont créé l’UNRWA en 1950. Il s’agit, à ce jour, de la seule organisation des Nations unies prétendument dédiée aux réfugiés, distincte du HCR.

Le mandat de l’UNRWA était et demeure considérablement différent de celui du Haut-Commissariat. En maintenant indéfiniment les individus dans un statut de réfugié, l’agence conforte les Palestiniens, génération après génération, dans l’idée que leur « destin manifeste » serait de retourner dans l’Israël contemporain. Le fait d’acquérir la citoyenneté d’un autre pays – la Jordanie ou même les États-Unis – ne met pas fin au statut de réfugié.

Ce qui s’applique également à tous ceux vivant dans des régions où les Palestiniens ont déjà proclamé un État. En outre, le statut de réfugié ne se limite pas aux enfants nés dans les camps de réfugiés ; il est devenu un droit héréditaire transmis indéfiniment. Ce qui a eu comme effet de transformer une population initiale de 700 000 personnes en un groupe de 5,9 millions de supposés réfugiés qui, tous, réclament leur « droit au retour ».

Endoctrinement

La population de Gaza s’élève aujourd’hui à 2,1 millions d’habitants, dont 1,7 million sont considérés comme des réfugiés par l’UNRWA. Mais cette statistique, absurde, sert davantage un dessein politique qu’elle ne cherche à refléter la réalité. Ces gens vivent à Gaza depuis des générations, sous le contrôle de l’Égypte, d’Israël, puis du Hamas, dans ce que les médias qualifient de « camps de réfugiés urbains ». La formule « camp de réfugiés » renvoie, certes, à des images de tentes et de caravanes temporaires, mais, en réalité, il ne s’agit que de quartiers subventionnés par l’ONU dans les villes.

L’objectif n’est pas d’améliorer la qualité de vie des personnes concernées, mais plutôt de les maintenir dans un état d’insécurité et d’instabilité, et de les inciter par la même occasion à faire porter le chapeau à Israël. C’est la raison fondamentale pour laquelle certains fonctionnaires de l’ONU – et certains dirigeants occidentaux – affirment à tort qu’il n’y a pas d’autres solutions.

Dans le monde, on est pourtant loin de la pénurie d’agences humanitaires capables d’intervenir en cas de crise, et en un clin d’œil. Des initiatives que les États-Unis, l’Australie et bien d’autres pays soutiennent financièrement dès que le besoin s’en fait sentir. Mais l’UNRWA demeure unique en son genre. Son mandat ? Qu’un récit bidon sur le statut de réfugié palestinien ne s’arrête jamais de tourner, pour alimenter la guerre politique contre Israël.

Aujourd’hui, l’UNRWA élève des enfants pour qu’ils intériorisent les slogans génocidaires vus dans les manifestations partout dans le monde – mais ils seront les auteurs du génocide, et pas seulement ses groupies. À ce titre, l’UNRWA est irremplaçable, et le massacre du 7 octobre est l’aboutissement logique de son mandat et de son endoctrinement.

Entre corruption et absence de comptes à rendre

L’UNRWA fonctionne sans conseil d’administration, ce qui signifie que ses donateurs n’ont pas la possibilité d’élire le commissaire général de l’agence, ni de voter pour modifier son mandat et ses politiques. De plus, l’UNRWA ne fait pas l’objet d’audits indépendants en dehors du système des Nations unies, ce qui empêche les donateurs de vérifier des informations de base. Contrairement aux gouvernements qui gèrent d’importants programmes de prestations, l’UNRWA ne procède pas régulièrement à des audits d’intégrité pour détecter et prévenir les fraudes et les abus.

Le Congrès américain a déjà alloué un million de dollars pour financer un audit du secteur privé, mais l’UNRWA a refusé de coopérer. Bien que l’UNRWA affirme desservir 5,9 millions de personnes, il existe des raisons sérieuses de douter de l’exactitude de ce chiffre. Par exemple, le gouvernement libanais a déjà accusé l’UNRWA de gonfler ses chiffres, après qu’un recensement a révélé la présence de seulement 174 422 Palestiniens, contre une population qui s’élèverait, selon l’UNRWA, à 450 000 personnes.

En 2019, des rapports faisaient état d’accusations de corruption jugées « crédibles et corroborées » visant des hauts responsables de l’UNRWA. Une étude interne, dont les détails ont été divulgués à la presse, allait mettre en lumière des cas d’« inconduite sexuelle, de népotisme, de représailles, de discrimination et d’autres abus de pouvoir » au sein de l’organisation. Ce qui allait pousser à la démission Pierre Krähenbühl, commissaire général de l’UNRWA à l’époque.

Que ce même Krähenbühl vienne d’être nommé à la tête du Comité international de la Croix-Rouge soulève bien des questions. Non des moindres : comment ces organisations internationales comptent-elles s’y prendre pour lutter contre la corruption ?

Quelle est la véritable situation financière de l’UNRWA ?

À en croire l’UNRWA, ses caisses seront bientôt vides si le flot des financements internationaux continue de se tarir. Sauf que l’agence est l’équivalent onusien de l’enfant qui criait au loup. Les États-Unis, principal donateur de l’UNRWA avec 25 % de son budget, ont suspendu toutes leurs contributions de 2018 à 2021, sans que l’organisation ne s’effondre pour autant. Malgré cela, après que le président Joe Biden a repris le financement de l’UNRWA avec des centaines de millions de dollars par an, l’agence continue d’affirmer qu’elle est au bord de la banqueroute.

De fait, le budget de l’UNRWA a connu une croissance exponentielle ces dernières années. De 1950 à 2018, les États-Unis avaient contribué à hauteur de 6 milliards de dollars. Depuis 2021, c’est plus d’un milliard que Washington a injecté. Soit une expansion massive du budget et une trajectoire insoutenable pour tout donateur.

Du simple point de vue de la responsabilité avec l’argent du contribuable et de la bonne gouvernance, l’UNRWA est l’un des programmes de dépenses les plus suspects au monde. Si les critiques s’arrêtaient là, elles suffiraient à exiger une révision complète et une refonte de l’aide apportée. Sauf que nous ne sommes pas au bout de nos surprises.

Un soutien structurel au terrorisme

L’UNRWA a un gros problème de terrorisme financé par les contribuables des pays donateurs. Outre les 12 employés de l’UNRWA qui auraient participé au massacre du 7 octobre, 10 % des 13 000 employés de l’agence à Gaza sont membres d’une organisation terroriste. Et la moitié de ces employés compte au moins un terroriste dans leur famille.

En Cisjordanie, les activités de l’UNRWA constituent également, et depuis longtemps, un creuset du terrorisme. Par exemple, l’armée israélienne est régulièrement confrontée à des cellules terroristes dans le camp de réfugiés de Jénine de l’UNRWA. Au Liban, dans le camp de l’UNRWA d’Ain al-Hilweh – où il n’y a aucune présence israélienne –, des groupes terroristes s’affrontent depuis des mois, causant la mort d’au moins 28 personnes et forçant des familles à fuir.

Que l’UNRWA soit un facilitateur de terrorisme relève d’une caractéristique inhérente de l’agence et ne traduit pas un simple dysfonctionnement. En effet, des rapports sur la complicité de l’UNRWA dans des activités terroristes remontent à plusieurs années. Les médias ont révélé l’existence de tunnels terroristes du Hamas situés à proximité ou sous les installations de l’UNRWA, tandis que des écoles de l’UNRWA ont été utilisées comme plateformes de lancement de roquettes – certaines des armes étant même stockées dans les locaux de ces établissements scolaires.

La révélation selon laquelle des enseignants de l’UNRWA ont accueilli chez eux des otages israéliens après le 7 octobre n’est pas surprenante. En 2008, un directeur d’école de l’UNRWA avait été découvert en train d’œuvrer clandestinement comme terroriste pour le Jihad islamique. Pour autant, l’UNRWA n’allait pas le licencier, et il fut plus tard éliminé lors d’une frappe aérienne israélienne. De plus, des journalistes et des groupes de veille consacrés à l’ONU ont identifié des milliers d’employés de l’UNRWA exprimant leur soutien au terrorisme et à l’antisémitisme sur leurs réseaux sociaux et leurs messageries.

L’UNRWA ne considère pas le Hamas et le Jihad islamique comme des organisations terroristes

Voici plusieurs années, en tant qu’assistant parlementaire chargé de surveiller l’UNRWA au Congrès américain, j’avais interrogé des responsables de l’UNRWA sur leur tolérance envers les terroristes qui établissent des bases d’opérations au sein de leurs communautés. Leur réponse ne variait jamais : la sécurité relève de la responsabilité du gouvernement hôte, ce qui, dans le cas de Gaza, veut dire le Hamas. Soit la même excuse que l’UNRWA sert quand on lui demande pourquoi ses manuels scolaires enseignent l’incitation à la haine des Juifs.

Ils se déchargent de toute responsabilité en renvoyant la question au gouvernement d’accueil, tout en continuant à solliciter toujours plus de dollars de la communauté internationale. Pour l’UNRWA, chaque problème semble être la responsabilité de quelqu’un d’autre. Et les demandes de financement se poursuivent sans le moindre mécanisme de contrôle indépendant.

La structure même de l’UNRWA explique son problème avec le terrorisme. En effet, les Nations unies ne reconnaissent pas officiellement le Hamas, le Jihad islamique, le Hezbollah ou le Front populaire de libération de la Palestine comme des groupes terroristes, bien qu’ils soient désignés comme tels par la plupart des pays occidentaux. Par conséquent, étant une agence mandatée par les Nations unies, l’UNRWA ne les considère pas non plus comme des organisations terroristes.

Aux yeux de l’UNRWA, le Hamas et le Jihad islamique sont des groupes politiques et, conformément aux principes de l’agence, aucune discrimination n’est faite sur la base des opinions politiques. Mais vu qu’il s’agit d’une agence humanitaire locale employant 30 000 Palestiniens et fournissant des prestations à des millions d’autres, il est certain que l’UNRWA salarie, contractualise ou fournit des services ou de l’argent à des membres d’organisations étrangères désignées comme terroristes, ainsi qu’à leurs familles.

L’influence croissante du Hamas sur l’UNRWA

En d’autres termes, le Hamas exerce une influence significative sur les directives et les opérations de l’UNRWA à Gaza. Après la guerre de 2021 entre Israël et le Hamas, l’UNRWA avait rappelé son directeur à Gaza, Matthias Schmale, parce qu’il avait, dans une interview, loué l’armée israélienne pour la précision de ses frappes. Schmale connaissait également les opérations de creusement de tunnels du Hamas autour des installations de l’UNRWA.

Quelques mois après son renvoi, il allait déclarer à NPR News : « Bien des gens m’ont dit, au cours de mes quatre années de service, qu’il y avait des tunnels partout, ce qui en fait donc une hypothèse pour le moins crédible. » Quiconque prétendrait aujourd’hui que l’UNRWA n’était pas au courant d’opérer à proximité d’infrastructures terroristes du Hamas ne dit pas la vérité.

Il y a plus de vingt ans, le Government Accountability Office, organisme d’audit, d’évaluation et d’investigation du Congrès des États-Unis chargé du contrôle des comptes publics du budget fédéral, avait informé le Congrès que les lois et politiques existantes étaient insuffisantes pour prévenir l’utilisation des fonds de l’UNRWA à des fins terroristes. Pourtant, deux décennies plus tard, l’UNRWA n’est toujours pas tenue de soumettre son personnel, ses sous-traitants ou ses bénéficiaires à un contrôle antiterroriste.

À ce stade, personne ne devrait être surpris d’apprendre que l’UNRWA est en complicité totale avec l’infrastructure terroriste du Hamas à Gaza, ses crimes de guerre et ses crimes contre l’humanité. Ce sombre scénario est en préparation depuis des décennies, documenté avec minutie et généreusement financé par les contribuables occidentaux.

Selon l’Associated Press, entre 2014 et 2020, les agences de l’ONU ont dépensé près de 4,5 milliards de dollars à Gaza, dont 600 millions de dollars pour la seule année 2020. Plus de 80 % de ces fonds ont été acheminés par l’intermédiaire de l’UNRWA. Avec environ 30 % de la population bénéficiaire de l’UNRWA résidant à Gaza, et un milliard de dollars fournis à l’UNRWA rien que par les États-Unis depuis 2021 seulement, Washington ayant ainsi augmenté sa contribution de 300 millions de dollars au budget subventionné du Hamas au cours des trois dernières années.

Et qu’avons-nous obtenu en échange d’un tel investissement ? Des kilomètres de tunnels terroristes. Des milliers de roquettes. Le massacre du 7 octobre. En donnant toujours plus d’argent à l’UNRWA, nous avons la recette d’une redite.

Des solutions existent

Les nations occidentales ne devraient pas établir de précédent qui reviendrait à tolérer le subventionnement d’une agence de l’ONU de facto contrôlée par une organisation terroriste. Les pays donateurs occidentaux n’accepteraient jamais qu’une organisation de l’ONU collabore avec al-Qaïda ou l’État islamique, les emploie, passe des contrats avec eux et les aide d’autres manières possibles. Comme ils ne financeraient jamais une agence dont les membres ont activement participé au 11 Septembre. Pourquoi alors le justifier pour le Hamas alors qu’il existe de bien meilleures voies à suivre ?

En premier lieu, les donateurs de l’UNRWA devraient clairement indiquer au secrétaire général des Nations unies qu’ils sont prêts à rediriger tous les dons de l’UNRWA vers d’autres agences capables d’assurer les fonctions essentielles à court terme : fournir de la nourriture et des médicaments, offrir des abris temporaires et planifier le retour de la population déplacée dans son pays après la chute du Hamas. Si l’ONU refuse, la responsabilité des souffrances infligées à la population de Gaza incombera au secrétaire général, et non aux pays offrant des sommes importantes pour financer l’aide humanitaire.

Ensuite, il est essentiel d’établir un processus de contrôle antiterroriste pour les agences suppléantes afin de garantir que les contractants locaux potentiels ne sont pas affiliés au Hamas ou à d’autres groupes terroristes. L’Agence américaine pour le développement international a, et depuis longtemps, mis en place un tel système pour ses opérations dans les zones palestiniennes. Les agences des Nations unies devraient adopter une approche similaire pour s’assurer que les fonds ne sont pas détournés vers des groupes désignés comme terroristes par les États-Unis, même s’ils ne sont pas reconnus comme tels par les Nations unies.

Démanteler l’UNRWA à Gaza, mais pas que

Troisièmement, étant donné que l’UNRWA opère également en dehors de Gaza, il est impératif de planifier son remplacement en Cisjordanie, en Jordanie, au Liban et en Syrie. Une transition similaire à celle mise en œuvre à Gaza, en faveur du HCR et d’autres agences d’aide, pourrait être envisagée au Liban et en Syrie. Une idée : que toute personne enregistrée comme réfugiée et possédant la citoyenneté d’un autre pays ou résidant sur le territoire d’un État palestinien autoproclamé ne relève plus de la compétence d’une agence des Nations unies pour les réfugiés.

Concernant la Jordanie, si celle-ci nécessite un soutien budgétaire supplémentaire pour maintenir les services destinés aux deux millions de soi-disant réfugiés de l’UNRWA vivant dans le pays, l’augmentation de l’aide bilatérale devrait faire partie d’une discussion plus large, abordant notamment les provocations d’Amman à l’encontre d’Israël et son refus d’extrader un terroriste recherché par le FBI. Une conversation similaire sera nécessaire à Ramallah, où aucune aide ne pourra circuler tant que l’Autorité palestinienne paiera des gens pour commettre des attentats terroristes contre Israël et incitera sa population à la violence.

Enfin, toute forme d’aide, qu’elle soit bilatérale ou multilatérale, devrait être conditionnée à l’éradication de l’antisémitisme et de la glorification du terrorisme dans le système éducatif. Les donateurs occidentaux devraient avoir un droit de regard sur les manuels scolaires et les programmes financés avec leur argent. En effet, pour prévenir l’émergence d’une nouvelle génération susceptible de perpétrer de nouveaux massacres comme celui du 7 octobre, la réforme de l’éducation devrait être une priorité majeure.

Selon la ministre australienne des Affaires étrangères, il n’y aurait pas d’autre solution que l’UNRWA pour aider la population palestinienne. La vérité, au contraire, est qu’après le plus grand massacre de Juifs depuis l’Holocauste, et vu tous les éléments attestant de la complicité de l’UNRWA, il n’y a pas d’autre solution que de fermer définitivement l’UNRWA.

Par Richard Goldberg, conseiller à la Fondation pour la défense des démocraties. Il a siégé au Conseil de sécurité nationale des États-Unis et a été conseiller principal à la Chambre des représentants et au Sénat des États-Unis.

Source lepoint