Suite à la demande des autorités israéliennes, Google Maps, Waze et Apple Maps ont désactivé le trafic routier en temps réel afin d’éviter la transmission de données sur les troupes, rapporte Bloomberg.
Trois des principales applications GPS, à savoir Google Maps, Waze et Apple Maps, ont désactivé l’affichage du trafic routier en temps réel dans l’État hébreu et la bande de Gaza, à la demande de l’armée israélienne, rapportent Bloomberg et The Hill.
Éviter de localiser les troupes israéliennes
L’objectif pour les forces israéliennes, spécifie Wired Italia, est d’éviter de fournir des indices trop précis sur l’avancée des troupes par voie terrestre. Autrement dit, les célèbres applications ne montreront pas les zones d’embouteillages et à fort trafic qui pourraient potentiellement révéler les mouvements terrestres des soldats de l’État hébreu.
« Comme nous l’avons fait précédemment dans des situations de conflit et en réponse à l’évolution de la situation dans la région, nous avons temporairement désactivé la possibilité de voir en direct les conditions de circulation et les informations sur l’activité, par souci de sécurité des communautés locales », a déclaré un porte-parole du géant Google, interrogé par Bloomberg.
Cependant, comme le souligne la version italienne de Wired, il sera encore possible pour les automobilistes de chercher des adresses, de connaître le taux d’activité des zones commerciales ou d’obtenir des informations sur les temps de trajet.
300000 réservistes
L’agence Reuters rapportait déjà le 15 octobre dernier les perturbations GPS délibérément provoquées par le pouvoir israélien dans la zone située à 4 kilomètres de la frontière avec le Liban et sur le front sud de Gaza. Daniel Hagari, contre-amiral des forces de défense israéliennes, avait parallèlement averti la population sur de potentiels brouillages sur les applications mobiles.
Comme le rappelle Bloomberg, Israël a mobilisé près de 300000 réservistes après que les groupes militants du Hamas ont tué plus de 1400 Israéliens dans le sud du pays. Le mercredi 25 octobre, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a déclaré ne pas vouloir donner davantage de détails sur le calendrier des futures opérations militaires dans l’enclave palestinienne de Gaza.
Sacha Carion