Ce vendredi à l’université de Lyon II, la présence d’une militante palestinienne lors d’une conférence a fait polémique alors que cette dernière avait pourtant été déprogrammé de la liste des intervenants. La ministre de l’Enseignement supérieure Sylvie Retailleau a estimé « honteux que cette décision n’ait pas été appliquée ».
« Porte-parole de l’apologie du terrorisme »
L’ambassade d’Israël à Paris a quant à elle jugé, dans un communiqué, « choquant et consternant d’avoir laissé cette porte-parole de l’apologie du terrorisme déjouer l’interdiction de son intervention ». C’était « une conférence publique », a toutefois relevé Jérôme Faÿner, président du collectif Palestine 69. « Nous avons laissé la parole à la salle. Dans ce cadre, elle a parlé 10 minutes sur 2h30 de conférence », a-t-il dit à l’AFP, en déplorant une polémique aux « proportions peu raisonnables ». Contactée par l’AFP, la direction de l’Université n’a pas réagi dans l’immédiat.
Deux conférences en présence de l’avocat franco-palestinien Salah Hamouri, soupçonné par Israël de liens avec le FPLP, ce qu’il nie, ont déjà été annulées cette année à Lyon par la municipalité.