A l’occasion des 40 ans du jumelage entre Montpellier et Tibériade, le maire de Montpellier a rappelé l’étroitesse du lien entre la France et Israël.
C’est un vibrant plaidoyer pour Israël et pour le lien entre Montpellier et sa ville jumelle Tibériade qu’a livré Michaël Delafosse, ce dimanche après-midi, au parc Grammont. Lors de cette 46e journée de Jérusalem, on célébrait le 40e anniversaire du jumelage entre Montpellier et Tibériade.
Estimant qu’il pouvait constituer un trouble à l’ordre public, le préfet de l’Hérault Hugues Moutouh avait interdit un rassemblement de la Coalition Montpellier contre l’Apartheid, prévu samedi sur la place de la Comédie, visant à dénoncer « l’apartheid israélien ».
« Depuis 2021, sept rapports de l’ONU et d’ONG ont conclu que le système de domination mis en place par l’État d’Israël à l’encontre du peuple palestinien était conforme aux critères définissant l’apartheid », selon la Coalition.
« Nous ne pouvons avec le préfet de l’Hérault accepter un qualificatif profondément erroné, blessant, mensonger, qu’est celui d’apartheid », a souligné le maire de Montpellier, ce dimanche.
« Nos destins sont liés »
« Notre contribution à ce lien indéfectible, c’est la vitalité de ce jumelage qui nous rassemble depuis le 10 mai 1983. Tant que je serai maire de Montpellier, je serai aux côtés de Tibériade et d’Israël. Nos destins sont profondément liés. Il n’y a pas de passé, de présent et d’avenir pour Montpellier sans ces citoyens de la communauté juive. Il suffit de marcher dans la ville pour le voir à chaque instant. »
Un discours très apprécié par le maire de Tibériade, Boaz Yosef, présent ce dimanche. Le sénateur Hussein Bourgi et le maire honoraire de Montpellier Hélène Mandroux assistaient aussi à la cérémonie.