La députée américaine Alexandria Ocasio-Cortez a tenté maintes fois de s’attaquer à Israël, en traitant le pays d’État d’apartheid et demandant des condamnations sévères.
Connue pour être une bonne démocrate de gauche, Alexandria Ocasio-Cortez a porté devant le Sénat « des preuves » des mauvais comportements d’Israël, et a donc demandé sa condamnation.
In this year’s NDAA, I’ve intro’d 7 amendments, including blocking specific US weapons transactions to:
– Saudi gov over the murder of Jamal Khashoggi
– Colombia gov over its violent crackdown on protesters,&
– Israeli gov over the bombing of Palestinian civilians, media centers https://t.co/eMHIApDLAk— Alexandria Ocasio-Cortez (@AOC) September 17, 2021
Et en plus, le vote du parlement lui avait déchiré le cœur. Alexandria Ocasio-Cortez, alias AOC, peinait à contenir ses larmes, à l’issue du vote au Congrès visiblement déchirant. Par 420 voix contre 9, la Chambre des représentants a fini par approuver massivement l’octroi d’une aide d’un milliard de dollars à Israël pour le financement du Dôme de fer.
Mais petit problème, 3 jours avant, Alexandria Ocasio-Cortez, l’égérie de la gauche démocrate américaine, avait fait sensation en se rendant au gala du Met (Metropolitan Museum) le 13 septembre 2021, à New York. Le slogan « Tax the Rich » (« taxez les riches ») était inscrit sur sa superbe robe blanche créée par la styliste de Brother Vellies, Aurora James. Super coup médiatique, mais aussi super impayé : elle veut tout gratos ! Et la pas de bol, elle se retrouve il y a peu de temps dans le collimateur du comité d’éthique du Congrès (Office of Congressionnal Ethics, OCE).
Les détails de l’enquête ont été publiés jeudi 2 mars. Parmi les prestations reçues, « AOC » a bénéficié du transport de chez elle à l’hôtel Carlyle, établissement de luxe où Woody Allen jouait du jazz, à deux pas du Met, pour se préparer ; une chambre au Carlyle ; un service de maquillage et de coiffure ; une robe, des chaussures, des bijoux et un sac à main fournis par Brother Vellies ; et le transport jusqu’au Met. Mais il paraîtrait qu’il y eu des fournisseurs lassés par les refus de paiements de celle qui a eu le tort de se prendre pour une diva intouchable.
Donc se voyant maltraitée, elle adopte la défense bien connue, celle qui prend les gens pour des idiots, « c’est pas moi, c’est mon équipe ». Malgré ses paiements précipités, le comité d’éthique de la Chambre des représentants a été saisi et a décidé de poursuivre les investigations, malgré toutes ses dénégations et protestations officielles : il faut croire qu’i y a un paquet de personnes qui ne l’aiment pas….
Line Tubiana