Frédéric Zeitoun raconte un destin incroyable dans Fauteuil d’artiste, son autobiographie. C’est l’occasion d’en faire un portrait inédit!
Frédéric Zeitoun est né le 2 juillet 1961, à Tunis. Il a 61 ans et a publié il y a quelques mois Fauteuil d’artiste, son autobiographie, aux éditions de l’Archipel.
Quelle mouche l’a piqué ? « Mon éditeur !, s’exclame-t-il. Il était venu me voir en concert et m’avait dit : c’est bien ce que vous chantez, mais pourquoi vous ne l’écrivez pas ? Je jouais à l’époque un spectacle qui s’appelle L’histoire enchantée du petit juif à roulettes, que j’avais coécrit avec François d’Épenoux et dont j’avais écrit les chansons. Je lui avais répondu : je ne vais pas le raconter, puisque je le chante. Il m’a dit, fort justement, quand vous chantez, il y a certains thèmes que vous abordez, pourquoi vous ne l’écrivez pas ? C’était il y a quelques années. Je ne m’en sentais pas capable. J’avais rédigé des livres sur l’histoire des chansons, mais ce n’était pas du tout prendre un lecteur et le tenir comme ça sur 240 pages. C’était beaucoup plus morcelé. Donc, j’ai laissé ça dans un coin de ma tête. Le temps passant, et surtout la colère me gagnait de plus en plus en voyant qu’en France on a tellement de retard au niveau de l’accessibilité, je me suis dit : tiens, pourquoi ne pas le faire ? J’ai écrit un petit synopsis. Jean-Daniel Belfond l’a reçu et m’a dit : ben, tu vois ! Il y avait juste trois ans qui étaient passés entretemps. Voilà, ce ne sont pas des mémoires, je n’ai pas cette prétention, précise-t-il. C’est un regard amusé sur un parcours », nuance-t-il.
Enfant, il est transporté par la chanson. « C’est ce que j’explique dans mon livre. La chanson m’a toujours porté. Je pense qu’il y a des chansons qui sauvent la vie. Je pense que la chanson, ça peut aider à vivre, ça peut aussi sauver des vies. Quand j’étais petit et que ça n’allait pas très bien, j’écoutais des chansons et ça m’aidait à aller mieux. » Parmi ses sauveurs, il y aura « toute la variété française de l’époque. Et je me suis retrouvé par la suite à écrire pour beaucoup d’entre eux, notamment Frédéric François. Moi, les chansons, ça m’a réparé », assure-t-il. Entre écouter des chansons et écrire pour les chanteurs qui les interprétaient, il y a un chemin qu’on imagine long, sinueux et saupoudré de chance. « La chance, vous savez, je pense qu’on va la chercher tous les matins avec un fusil. La chance, on la provoque. Je ne crois pas au fait d’être assis sous un arbre, d’attendre et que la providence vous tombe sur la tête. Ça, je n’y ai jamais cru. » On peut avoir la meilleure volonté, travailler comme un forcené et échouer, juge-t-on. « Oui, bien sûr, mais bon, quand on bosse beaucoup… Ce dont on n’est jamais sûr, c’est du succès au bout du compte. Ça, le succès, ce plafond de verre qu’on perce un jour sans même s’en apercevoir, ça, on ne sait pas. En revanche, honnêtement, quel que soit le métier que vous embrassez, quand vous vous donnez les moyens, quand vous travaillez beaucoup, après vous pouvez ne pas être reconnu à la hauteur de votre talent, mais, quel que soit le métier – on va sortir du métier artistique – quand vous bossez comme un chien et que vous faites tout pour y arriver, vous allez en vivre de votre métier, peut-être pas très bien, mais vous allez en vivre ».
On retrouve là ce que ses parents lui ont enseigné : regarder la partie pleine du verre, plutôt que de focaliser sur la partie vide. L’optimisme chez les Zeitoun était « une véritable croyance et j’ai fini par le croire », a-t-il déclaré un jour. « Quand je disais ça, c’était à propos de mon handicap. Je suis né paraplégique. Ce handicap, bien sûr qu’ils en avaient conscience, mais ils n’avaient tellement pas envie que ça me gêne dans mon développement, ils ne voulaient tellement pas le voir comme un handicap, mais comme une différence, qu’ils ont fini par me faire croire qu’il n’y avait pas de différences. Oui, c’était une singularité, mais pas quelque chose d’handicapant. Ça, ils ont fini par me le faire croire. En fait, ils ne m’ont jamais dit : mon fils, tu vas faire des études un peu moins longues parce que t’es handicapé ; mon fils, tu ne vas pas croire en tes rêves, parce que t’es handicapé, JAMAIS, JAMAIS ! Mon fils, OK, tu n’as pas l’usage de tes jambes, mais, ça ne doit t’empêcher de rien. Et ça, j’ai fini par le croire, oui. Je le crois toujours, d’ailleurs. » On tente l’hypothèse de l’adversité qui transcende l’homme, l’artiste. « Je ne peux pas répondre à cette question, je ne sais pas comment j’aurais été si je n’avais pas eu d’adversité. Certainement que ça aide à aller chercher en soi des forces qu’on ne soupçonne pas, mais je ne peux pas vous dire comment j’aurais été sinon. Je n’ai pas connu une vie debout et une vie en fauteuil roulant. J’ai toujours vécu en fauteuil roulant. Donc, ce regard différent, ce regard biaisé, ce regard parfois malveillant, que j’ai pu vivre, je l’ai toujours vécu. Je n’ai pas eu d’autres choix que de vivre avec. Vivre avec, vous faites avec. Face aux cartes qui vous sont données, que ce soit une situation de handicap ou autre chose, vous avez deux choix. Pas trois. Deux ! Soit faire avec. Soit ne pas faire avec. En d’autres termes, soit vivre, soit ne pas vivre. Moi, j’ai fait le choix de vivre. Avec ce que ça comporte de difficultés. Mais je ne me suis jamais posé la question autrement que : on va faire avec ».
Il commence à écrire des chansons très tôt. « C’était des petits brouillons maladroits, rectifie-t-il, quand j’avais 10 ou 11 ans. J’écoutais beaucoup de chansons, de 45 tours. En fait, c’était des petits poèmes maladroits. Je disais que je faisais des chansons, très fièrement, très crânement, mais ça ressemblait beaucoup à ce que j’écoutais à l’époque, à la radio. C’était les années 70, les chanteurs à minettes, des chansons d’amour : je t’aime toujours : voilà, j’écrivais ça. J’essayais de consoler mes petits chagrins du quotidien en écrivant ». À ce moment-là, il était plus question de consolation que d’envie de brûler les planches ?, s’enquiert-on. « Vous savez, à 11 ans… J’avais très envie que ces chansons existent. C’était avant tout de la consolation. Après, quand il y avait des fêtes de fin d’année au lycée, ou des trucs comme ça, un petit peu plus tard, j’y allais. Je prenais ma guitare et j’y allais. C’était un moyen d’exister, aussi. » Il se fixe alors un ultimatum. « Je m’étais dit qu’à trente ans, il fallait que j’aie écrit pour un grand, une vedette incontournable. C’était un défi que je m’étais lancé à moi-même. Le premier qui a chanté une de mes chansons – c’était une chanson d’album qu’il a interprétée sur scène, mais qui n’a jamais été un single ou une face A de 45 tours -, c’est Enrico Macias. Là, je me suis dit que j’avais peut-être quelque chose à faire là-dedans. J’étais encouragé par les premiers éditeurs que j’avais rencontrés. Après, ça n’a pas été du tout un chemin de roses. J’ai pu, relativement vite, arriver à écrire. Sans faire de tubes. J’ai cette particularité, aujourd’hui, de pouvoir vivre de mon métier, mais je n’ai jamais fait d’énormes tubes. Parce que j’écris pour des artistes qui, souvent, ne passent pas à la radio. Ça viendra peut-être. Et j’espère bien que ça viendra. Mais que ce soit pour Frédéric François (pour qui j’ai écrit, à ce jour, 75 chansons), Hugues Aufray, Enrico Macias ou ZAZ, j’écris des chansons qui sont jouées sur scène, mais je n’ai pas eu le gros carton qui fait que vous pouvez vivre avec pendant des années… Maintenant, ces chansons-là, ça n’existe plus, relativise-t-il. Parce que les temps ont beaucoup changé ».
Il l’a dit, ça n’a pas été un chemin bordé de roses. Comment négocie-t-il les échecs ? « Ça fait partie du jeu, rétorque-t-il. Vous prenez un Uppercut pendant quelques heures et puis vous vous relevez. On sait très bien que le NON est beaucoup plus répandu dans ce métier que le OUI. C’est quand on vous dit : oui, j’enregistre ta chanson, que c’est un miracle. Le reste du temps, c’est bien souvent NON. On remet le métier sur l’ouvrage et on repart. » Jacques Martin va jouer les fées, influer sur son histoire, sa trajectoire. « Énormément ! C’est une rencontre totalement déterminante. Je dis toujours : ce monsieur m’a ouvert un petit coin de ciel. Je le rencontre alors que je faisais un livre, mon premier (chez Belfond), sur les mots-clés des années 70 – ça s’appelait le Dictionnaire des seventies. À la lettre P, je devais faire un petit chapitre sur le Petit rapporteur. Je ne connaissais personne dans ce métier, j’ai appelé au pifomètre, en prenant le bottin. Après plusieurs appels, je tombe sur une voix qui me dit : a priori, il ne donne pas beaucoup de rendez-vous, mais je vais voir ce que je peux faire. On me donne un rendez-vous qui sera reporté trois fois. Je finis par le rencontrer. Il me dit : j’ai dix minutes à vous accorder. Je lui parle du Petit rapporteur, au bout de trois secondes il m’interrompt et me dit : vous en savez plus sur le Petit rapporteur que moi, ça va. Et puis on commence à parler. C’était très drôle. Au départ, il était d’humeur extrêmement fâcheuse parce que Laurent Gerra venait de lui annoncer que Virginie Lemoine et lui ne seraient plus là à la rentrée. Moi, je ne pensais pas du tout passer un entretien d’embauche. Vraiment pas. Je voyais ce monsieur, j’avais l’impression d’être au musée Grévin, mais un musée Grévin animé. On a parlé de psychanalyse, de judaïsme, de croyances, et je rigolais, parce que je le trouvais extrêmement drôle, chaleureux et érudit. Les dix minutes ont duré deux heures. Je suis parti un peu gêné en lui disant : monsieur Martin, je vous ai pris beaucoup de temps.
– Non, non, c’était une chouette rencontre, vous avez ensoleillé mon après-midi.
Bon, ben, voilà, c’était chouette. J’étais sous le charme. Il me rappelle deux jours après et me propose de bosser avec lui. Sans me dire ce pour quoi c’était. Il m’a proposé de rentrer dans son équipe d’Ainsi font, font, font. Je me suis éclaté. C’est les quatre plus belles années de ma vie professionnelle ».
Frédéric Zeitoun se met à la parodie. « C’est un peu pareil que les chansons, assure-t-il, une fois que vous savez faire rimer les mots, que vous savez jouer avec… Il m’avait dit : vous allez y arriver, j’en suis sûr. À l’époque, je gagnais ma vie aussi en tant que concepteur-rédacteur de publicité free-lance. Il m’avait dit : vous faites de vraies pubs ? Vous allez en faire des fausses ! Et ça a débuté comme ça. Ils faisaient partie de ces fous furieux – mais fou, chez moi, c’est un compliment – qui sur un coup de cœur peuvent embaucher un mec. J’ai passé quatre années fabuleuses. Il était tout en paradoxe. Avec des colères homériques et un cœur énorme. Il était vraiment tourné vers autrui. Il m’a profondément marqué. Je le dis dans mon livre, il n’y a pas une semaine où je ne pense à lui. C’était une vraie intelligence et un type totalement malheureux. » L’histoire s’arrête le jour où Jacques Martin « fait un AVC ». Frédéric Zeitoun va envoyer son livre Toutes les chansons ont une histoire (Éd. Ramsay) à tous les médias susceptibles d’en faire l’écho. L’ouvrage se retrouve sur le bureau de l’assistante de William Leymergie. « William est tombé sur ce bouquin. Il me l’a avoué bien après, mais il m’avait repéré chez Jacques Martin. Il me dit : venez me voir. Avec beaucoup d’humour, il me dit : j’ai besoin d’un bouche-trou pour l’été. Moi, mes valises étaient prêtes, je devais aller passer mon troisième degré de plongée sous-marine. Comprenant que le mec est drôle, William, c’est vraiment quelqu’un de très pince-sans-rire, je lui réponds : bouche-trou, je n’osais en rêver. Voilà, ça devait être huit chroniques, au départ. Et ça fait 25 ans que ça dure. »
On revient au début de notre échange, à ce qui l’a conduit à écrire ce fameux « regard amusé sur un parcours ». Il y avait le désir de son éditeur et la colère qui le gagnait. On l’a vu s’agacer, déclarant : « nous vivons dans un pays qui assiste au lieu d’inclure ». Il note « de petits progrès, on essaie. Je suis positif. Je pense qu’on va y arriver. Mais, pour l’instant, on préfère parfois donner des allocations aux adultes handicapés plutôt que de favoriser leur emploi, parce que ça fait peur, insiste-t-il. Parce que dans les entreprises du privé de plus de 50 personnes, les 6 % légaux de personnes en situation de handicap, c’est très peu respecté. La moyenne est à 3,2 ou 3,3. Parce que le handicap, ça fait peur. On touche à quelque chose de l’intime, chez les gens. C’est une espèce de peur enfouie, comme ça. On préfère payer. Je suis en règle, j’ai payé l’amende, mais je ne veux pas avoir de personnel handicapé, j’ai peur, s’il tombe malade, vraiment. Des gens diplômés, intelligents, pas forcément méchants ». « Ça vient du fait que la vie de la cité, la ville, n’est pas adaptée, estime-t-il. Si on voyait tous les jours, comme aux États-Unis, des mecs en fauteuil roulant se balader, je pense que le regard serait banalisé. Je ne pense pas qu’en France, on soit plus méchant. Ce n’est pas une volonté, je pense qu’il y a une vraie méconnaissance. Tant qu’on ne s’est pas connecté à cette peur presque inconsciente, on ne peut pas savoir de quoi on parle. Ça fout la trouille. Il n’y a pas très longtemps, j’ai entendu une amie directrice de marketing me dire : j’ai reçu un CV d’un mec pour un poste de gestionnaire – en plus un travail qui pouvait se faire en télétravail -, je n’ai pas osé le prendre. Parce que si ça ne fait pas l’affaire, je vais lui dire comment, le pauvre ? Ben, tu vas lui dire comme à n’importe qui ! Ça ne fait pas l’affaire ? Monsieur, vous ne faites pas l’affaire ! Il y a une trouille, martèle-t-il. Le handicap fait peur. C’est un fait ». Il calme sa colère. « Vous ne pouvez pas juste être en colère. Parce qu’un handicapé méchant, ça fait chier tout le monde. J’ai envie de vivre aussi. Je ne peux pas être en colère tout le temps. Faut en rire aussi. C’est tellement grotesque ». Le salut peut venir d’une banalisation du handicap. « C’est justement en le banalisant, en montrant que… y a rien, abonde-t-il. Y a que la façon de se déplacer qui est différente. »
On revient chez Jacques Martin. « Dans une émission, en 1994, qui s’adressait aux seniors, le regard sur les personnes en situation de handicap n’était pas complètement libéré, se souvient Frédéric Zeitoun – je ne dis pas qu’il a totalement évolué aujourd’hui. Il m’avait dit ; je te prends comme auteur et très vite je te mettrai à l’antenne. Il a tenu parole. Il a fait ce qu’il a dit. » Des années plus tard, Frédéric Zeitoun va prolonger son rêve, monter sur scène. « Ça s’est fait naturellement. Avec un ami, Quentin Lamotta, on a décliné Toutes les chansons ont une histoire en spectacle. On ne peut pas dire que ce spectacle a rencontré un vaste public, mais on a eu d’excellentes critiques. De là, j’ai fait un spectacle beaucoup plus autobiographique : L’histoire enchantée du petit juif à roulette, où, là, je parle de ma vie, de ma différence, j’avais vraiment envie de dire des choses en chanson. Une fois que les chansons étaient là, je me suis dit : pourquoi ne pas faire un tour de chant ? On est parti comme ça. Ça arrive tard, mais ça arrive. On a fait un Casino de Paris en décembre dernier – qui s’est super bien passé. On sera normalement au Trianon le 17 décembre. » L’obstination paie, au bout du compte, observe-t-on. « Plus ou moins, heureusement, il y a des choses qui nous tiennent tête, tempère-t-il. On essaie. Ce que je ne supporte pas, c’est de ne pas essayer. Se planter, ça nous est tous arrivé. Je pense que quand on veut quelque chose, on s’en donne les moyens, on fait en sorte et après on voit. Ça vient, ça vient, ça vient pas, ça vient pas. Parfois, vous n’êtes pas fait pour ça. Mais bon, quand on a l’impression d’avoir quelque chose à défendre et à dire, je pense qu’il est important d’essayer. Après, que vous ayez un petit public ou un gros public, ça ne vous appartient plus. C’est le public qui décide. Pour l’instant, j’ai un public qui va en croissant. Donc, c’est plutôt pas mal ».
On évoque Plus belle la vie où il a fait une saison. « Oh, ça, c’est une parenthèse, minimise-t-il. J’ai trop de respect pour les comédiens pour me croire comédien. Il y avait dans cette série phénomène de société la volonté d’évoquer des sujets sociétaux. Ils voulaient aborder le sujet du handicap, mais pas du tout par le biais classique du brave mec que tout le monde aime bien. Il voulait une ordure. Et il voulait surtout, ce que je trouvais sympa, un comédien en situation de handicap. Une copine m’a appelé pour savoir si je voulais passer le casting. Au début, j’ai rigolé. J’ai bossé une scène. Je me rendais bien compte que je n’étais pas très bon, mais il se trouve que j’étais le plus crédible. J’ai tourné dans 17 épisodes. C’était vraiment un enfoiré, le mec ! Un type grossier, vulgaire. Honnêtement, ils ne m’avaient pas gâté, mais c’est très drôle de jouer un enfoiré et de gagner des sous pour jouer un enfoiré (il rit). Même en étant le plus grossier du monde, je ne me serais jamais permis de dire des choses pareilles. Ma pauvre maman – qui était encore en vie, à l’époque – m’a appelé le soir de la première diffusion pour me dire : mais ça ne va pas de dire de gros mots, comme ça ».
Quels sont ses rêves pour la suite ? « Essayer que ça continue. De trouver de plus en plus un public. De remplir des salles, de plus en plus. Je n’en suis qu’au début, juge-t-il. Artiste en développement, à 61 ans, ça me fait beaucoup rire. Mais c’est bien. Oui, je suis un artiste en développement, à 61 balais, et alors ? So what ? Je continue d’écrire. Je suis en train de travailler sur le prochain Frédéric François, sur d’autres projets et je bosse d’arrache-pied sur mon prochain album qui doit être prêt pour la fin de l’année. Là, j’ai un petit peu le stylo sous la gorge. Donc, je bosse ».
Par David Chapelle